76 artistes vous disent merci.

Les soleil avait juré de ne pas rater le rendez-vous artistique 2007. Le beau temps était commandé par Garbriel Meunier et Madame Alda D'Amour-Lanthier, coresponsables du comité orgasnisateur de l'activité culturelle l'art sur les galeries. Quel beau soleil de fin juin qui attendait impatiemment plus 3 000 visiteurs. Sourires aux lèvres, les artistes endimanchés préparent lun kiosque accueillant sur le versant nord et le côté sud de la rue Saint-Jean Baptiste. Le vent venu du Sanctuaire de Lourdes chuchottait entre les feuilles vert ondoyantes. L'activité sera une belle réussite, une réussite inoubliable. L'artiste invité Bernard Séguin-Poirier a souri en voyant les couleurs rigaudiennes de la Fête nationale du Québec. Coupure traditionnelle du ruban oblige. Y a bien sur que cela va de soi que sur la photo, il y a monsieur le maire de Rigaud. Et le Préfet de la MRC. Et quelques membres du comité organisateur. Et oui je vous laisse identifier les autres personnages sur la photo du bas.




Le Prix du Jury, formé de Daniel Bissonnette, Mme Nadine Maltais et Stéphane Larivière, a été attribué à Mesdames Mariette D'Amour et Michèle Gendron.

Mmes Alda D'Amour-Lanthier et Louise Labelle, Ernest Stroetzel. et Louis Parson, ont reçu le Prix Coup de coeur.

Et le Prix de participation? Monique Robitaille et Sylvie Groleau.

Un Prix a aussi été offert à Guy Bédard, pour avoir prêté sa galerie aux artistes.




L'art sur les galeries édition 2007, au coeur de Rigaud, une façon rigaudienne de célébrer annuellement la joie de vivre avec le regard étincelant des artistes, des artisans, des gens de chez nous. la MRC Vaudreuil-Soulanges..

Le vrai show dixit Bruno Pelletier.

Cravaté style classic gentleman avec une cravate argentée, soyeusement placée, et veston noir rayé. Une vampiresse à la voix inoubliable attend dans la salle, quelques minutes avant de grimper sur la scène. Elle est l'invitée spéciale de Bruno. Le trio baptisé le GrosZorchestre de jazz est on en sait où. Le silence entrecoupé de conversations entre amis passe discrètement entre les tables. Où donc est Bruno Pelletier?



Trente minutes avant le spectacle, Bruno Pelletier pianosse fébrilement sur la guitare acoustique. La plus belle voix masculine de l'artvocal québécois est bien réchauffée. Les tests de son complétés. Bruno Pelletier se prépare mentalement. Il sourit avec gentillesse en me voyant grimper au deuxième étage, direction loge des artistes. C'est "le gars du zen". Bruno avait encore en mémoire une entrevue du journal hebdomadaire Le Point des Trois-Lacs. Le directeur de tournée Maurice Richard m'informe que le prochain CD de Bruno Pelletier sortira à la fin août. Je recevrai un carton d'invitation pour le lancement préautomnal "somewhere in Montreal City".

Professionnellement bien dans sa peau, Bruno Pelletier descend sa guitare et annonce aux spectateurs que le vrai show débutera en deuxième partie. Il chante les chansons tant aimées de ses fans. Il joue les troubadours palyboys et circule guitare en mains. Dit "qu'il y a de belles voix" dans la salle. Il ajoute que les gens dans la salle "savent chanter ce soir". Il reprend la chanson qui raconte ls difficultés "depuis que tu es partie". Une peine d'amour fraichement cicatrisée. La chanson "La Manicouagan" arrache quelques larmes. Il demande à tous s'il y a des amants dans la salle. Depuis combien de mois et d'années? Cinq années? Plusieurs mains levées. Dix années, vingt années, trente années? Il y a encore des mains qui voudraient voyager au-dessus des nuages avec le compagnon ou la compagne de route, qui désirent traverser le portail de cristal conduisant au Palais des vieux amants. Il y a deux amants dans la salle qui ont célébré leur 50ième anniversaire de vie deux amoureux. Bruno annonce qu'il va leur offrir un "un voyage dans le Sud. Le sud de Saint-Lazare vous convient, demande-t-il? Les gens sourient, applaudissent le coeur en ébullition. Et Bruno reprend, pour eux, l'incontournable chanson popularisée par Yves Montand. "Je voudrais tant que tu te souviennes...".




Ne me quittez pas. Nous revenons dans quelques minutes, explique Buno Pelletier.

Julie Lamontagne au piano. Contrebasse: Dan Watts. À la batterie? Richard Irwin, le "Johnny Cash" qui avait chanté langoureusement en première partie pendant que Bruno Pelletier faisait se trémousser les sonorités de guitare.

Et Bruno Pelletier qui a souvenance et qui chante en disant:
"Comme mon père
Je me suis construit
Je suis coriace
Et je ne suis plus de votre monde.

La gorge est serrée. Les cordes vocales disent à son père Papa Papa! "où que tu sois", je chanterai éternellement pour toi.

Et Julie, et Richard et Dany et Bruno, un trio à quatres instruments. Piano, batterie, contrebasse et guitare acoustique. Que de plaisir de jouer ensemble des airs de jazz. Les gros intestins de auditeurs vibrent rythmiquement en entendant ce que Bruno Pelletier a baptisé "le vrai show".

Merci Bruno. N'oublie pas le carton d'invitation pour Monsieur Gilles.

Photos Michel Leduc

Vivre à haut voltage avec Eric Lapointe.



Sensible, touchant, généreux, délinquant, le gentleman rocker Eric Lapointe est sur scène Chez Maurice. Il a accroché à ses cordes vocales un mélange de sonorités quelque peu nonchalantes et full énergiques. L'émotion chantée sort comme les jets d'un volcan expulsés des entrailles souterraines après plus de cent années de luttes infructueuses. On dirait qu'il aimerait dire "je m'en foutte". Et ben oui que je "vous aime"! Je vous aime tous. Les copains d'abord, chantait Brassens. Eric chante Plume Latraverse comme s'il avait un bâton de dynamite allumé dans la gorge. À chaque spectacle, il reprend l'incontournable Bobépine. Ça spine et ça cogne entre la scène et le bar, si nos commandons le cognac mon commandant... Deux cognacs pour le Commandant, le boss Richard Chartrand. N'oubliez pas un cognac pour la guitare et un deuxième cognac pour le guitariste. N'oubliez pas! Deux cognacs aux musiciens, et un cognac pour tous les copains dans la salle!
Les qualificatifs pour tracer un rapide portrait de rocker ne sont que la pointe de l'iceberg. Les billets ont tous été vendus en trois jours. Salle comble. On attend l'arrivée d'Eric Lapointe.

Eric! Eric! Eric!

Ça va brasser! Oui madame, yes monsieur, la cabane va trembler dès les premières sonorités de l'ours chantant.
Laissons parler les photos du rocker à la gueule sympathique. Les machoires veulent machouiller solide avec les enragés, les rebelles et les contestataires, qui ont soif de vivre à haut voltage, soif de chanter comme seul Eric Lapointe peut chanter! Il y a tant à dire et chanter pour ceux qui vivent à haut voltage .







Photos Michel Leduc


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[Hein?] [Et quoi encore?]

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