Je suis coi. Je suis une nation au sein.

Ça c'est fort. C'est vraiment fort. L'humoriste Yvon Deschamps a gagné le pari. Il avait raison en monologuant sur le "Québec fort dans un Canada uni".
Stephen Harper a repris les dits du monoliguiste en proposant un vote sur "Une nation québécoise au sein d'un Canada uni". La nation québécoise au sein. Toute la nation québécoise ayant droit de siffonner les mamelles du Canada uni.
Ca c'est fort!
Ca serait fort bien si la moyenne cumulative du quotient intellectuel des députés non sevrés pouvait passer de 80 à 100 points.
Alléluia! mes frères.
Chantons ENSEMBLE!
"Merci Stephen".
Le Québec sera une nation dépendant de la ration et des surplus de table de la province canadienne qui a pétrole et dollars à lancer aux animaux domestiques gentils, aux provinces qui ne mordent pas la main du généreux donateur.
Pour obtenir une ovation pan-canadienne, les enjeux sont faciles à miser. Si je vote cent canandians dollars que la "nation québécoise au sein, bien agrippée aux mamelles du Canada uni", je suis convaincu que c'est est une formule politique gagnante. Je pourrai donc me nourrir de bon lait canadien homogène. Si nous sucions les mamelles du Canada uni huit décennies de suite, on nous offrira, avec l'aide d'un programme pan-canadien initié au Québec, une ration de lait québécois pasteurisé en Ontario et revendu à la nation québécoise. Le Québec- nation serait coi. Vous en dites quoi? monsieur Gilles!
Ayant obtenu la note "E" après avoir siégé une session sur la banquette arrière, le député croyait que dans son cas la lettre "E" signifiait "Excellent". Son voisin de droite un peu jaloux lui expliqua que la lettre "E" signifiait "Échec". Le Chef du parti libéral du Canada lui demanda de préparer un discours politique convaincant sur "l'excellence de l'échec". L'allocution fut si appréciée que le député fut élu et réélu Premier ministre du Canada trente années de suite. Il gagnait ses élections en distribuant des balles de golf blanches avec dix feuilles d'érable bleues, commanditées cela va de soi par le gouvernement du Canada ...uni. Les nations autochtones espéraient la venue du Grand Chef Blanc avec une boite de balles de golf canadiennes. Les responsables des communications du PLQ avaient aligné des dizaines d'autochtones comme des pingouins, à gauche et à droite de l'avion gouvernemental. Le Grand manitou Chrétien descendit, en saluant une main en l'air comme George W Bush, sans balles de golf. Le sous-ministre aux Affaires indiennes avait préparé pour le Grand chef Chrétien ce qu'il fallait dire aux représentants autochtones: "On ne peut vous offrir des balles de golf, parce que vous ne savez pas que les sauvages ne savent pas jouer au golf".

Hommages à Germain "Mariano-Mexico" Sauvé

Pendant toute sa vie, GERMAIN a cherché, avec le plus d'honnêteté, le plus de sincérité possible et selon ses capacités, à réaliser cette très belle parole de Mère Térésa à ses religieuses missionnaires de la charité: "A notre mort, nous ne serons pas jugés sur la somme de travail accompli, mais sur le poids de l'amour que nous y aurons mis". Et Dieu sait que tout au long de sa vie, GERMAIN a posé de ces gestes concrets d'AMOUR et de SERVICE. Il a été, dans tout ce qu'il a fait, d'une grande disponibilité, d'une grande générosité.

Profondément humain, très chaleureux, très sympathique, GERMAIN était un homme simple, réservé, qui parlait peu, mais qui possédait un grand sens de l'observation et était souvent très perspicace. Il était un homme profondément honnête, intègre; un homme doux, pacifique, qui n'était blessant pour personne et qui n'aurait jamais fait de mal à qui que ce soit; un homme très attachant, généreux qui ne comptait que des amis, qui donnait une place très importante à l'amitié dans sa vie et qui s'est fait, jusqu'à la toute fin, proche de ses amis.

Homme d'une grande sensibilité et d'une riche émotivité, GERMAIN avait gardé son coeur d'enfant et savait s'émerveiller devant la nature, devant les enfants, devant la vie. Il aimait la vie. Il croquait à pleines dents dans la vie. Il savourait chaque instant de sa vie. C'était un bon vivant, un bon danseur qui aimait faire la fête et s'amuser. Il voulait vivre et vivre, si possible, jusqu'à 100 ans.

Doté d'une très bonne voix, GERMAIN adorait chanter et le faisait volontiers dans des "parties", en interprétant des chansons à répondre ou, dans des circonstances très spéciales, son célèbre "Mexico". Depuis fort longtemps, il participait de façon très active, à la Chorale de la paroisse. Très sociable, il prenait grand plaisir à
partager avec sa famille et ses amis, à jaser avec eux, à jouer aux cartes avec eux. Il était très bon joueur de cartes et c'est justement en jouant au cribble avec DENISE, son épouse, SYLVIE, JEAN-GUY et KARINE qu'il est décédé. Il allait gagner la partie et riait déjà de plaisir quand la mort l'a terrassé.

Grand sportif, athlète exceptionnel, GERMAIN a toujours été très impliqué dans le sport; il adorait le baseball et le ballon balai, aimait taquiner le poisson avec ses gendres ou, quand la température le permettait, se retrouver sur un terrain de golf avec surtout son neveu Gilles Sauvé à qui il aimait tirer la pipe. Jeune de coeur, GERMAIN aimait rire, avait le sens de l'humour, aimait taquiner, agacer ou jouer des tours de temps à autre.

Homme extrêmement travaillant, débrouillard, GERMAIN a toujours travaillé très fort. Il aimait travailler la terre, passait beaucoup de son temps à jardiner, à semer, à planter des arbres. Dans sa famille, on le surnommait justement parfois "l'homme qui plantait des arbres".

Par-dessus tout, GERMAIN était un HOMME DE FAMILLE, une personne très proche de sa famille, une personne dont toute la vie était centrée autour de sa famille. Il adorait son épouse DENISE avec qui il a partagé, pendant plus de 48 ans, une grande complicité, de belles et riches expériences et réalisé de grands projets, et à qui, surtout, il a manifesté, pendant toutes ces années, beaucoup de fidélité, beaucoup d'affection, de tendresse et d'amour. Il aimait profondément ses quatre filles MICHELINE, SYLVIE, DIANE et HÉLÈNE , en était très fier et leur a consacré une grande partie de sa vie. Il les suivait dans leur cheminement personnel et les accompagnait partout et toujours dans leurs activités sportives, dans les tournois de balle, etc...

Comme un bon père, il a accepté avec beaucoup de respect et d'amour leurs conjoints, JOCELYN, JEAN-GUY, RÉAL et GABRIEL. Il était très fier de ses 7 petits-enfants et des deux fils de GABRIEL. Il les adorait tous, les entourait d'affection et de tendresse et ne perdait aucune occasion de les initier au sport. Il est toujours resté très proche de sa famille, de ses frères, de ses belles-soeurs, de ses
neveux et nièces.

PROFONDÉMENT CROYANT, GERMAIN vivait simplement, humblement, son engagement chrétien. Sa FOI, il la vivait dans son milieu de vie, dans sa famille, dans sa communauté chrétienne, dans sa municipalité, en posant des gestes concrets et simples de SERVICE et d'AMOUR et en venant, toutes les fois où ça lui était possible, nourrir sa foi à la Parole de Dieu et au Pain eucharistique.

Aujourd'hui, le coeur gros et la mémoire pleine de tous ces beaux souvenirs de ce que nous avons vécus avec lui, nous confions notre frère et ami GERMAIN au Seigneur et nous lui demandons de l'accueillir comme leur enfant et de lui donner une place de choix au banquet éternel. Il a terminé ici-bas sa MISSION. Il part la tête haute avec la FIERTÉ d'avoir, pendant ces 76 ans, très bien rempli sa vie, la CONSCIENCE d'avoir accompli richement sa mission et la CONVICTION PROFONDE que de l'autre côté QUELQU'UN, un "AMOUR" l'attend. Il part rejoindre tous ceux et celles qu'il a aimés et qui l'ont précédé. Et nous qui demeurons, nous nous rappelons ce très beau texte de Doris Lussier à la mort de son fils de 20 ans:


"Un homme qui s'éteint, ce n'est pas un mortel qui finit, c'est un immortel qui commence. C'est pourquoi, en allant confier le corps de mon fils à la terre accueillante où il dormira doucement à côté des siens en attendant que j'aille l'y rejoindre, je ne lui ai pas dit "adieu", je lui ai dit "à bientôt". Car la douleur atroce qui me serre le coeur raffermit, à chacun de ses battements, ma certitude qu'il est impossible d'autant aimer un être et de le perdre pour toujours."

Texte écrit par Gilles Sabourin, csv.

Diables : morts ou vivants?



J’ai fait un drôle de rêve.
C’est la nuit et je suis assise au milieu d’un immense escalier de marbre blanc qui n’en finit plus. Il n’y a pas un chat et il fait noir comme chez le diable. Soudain je me rends compte que, tout en bas dans les tréfonds, se trouve l’enfer.
La peur m’envahit mais se transforme bientôt en une féroce envie d’affronter les diables, ceux de mon enfance qui venaient dans ma chambre la nuit me tirer les orteils.
Je n’ai rien pour éclairer mon chemin; je n’ai plus le choix que de devenir ma propre lumière et descendre en toute conscience dans les peurs ancestrales.
Je m’enfonce irrémédiablement sous terre. Aussitôt, je suis attaquée de toutes parts par une cohorte de diables qui cherchent à faire naître en moi le chaos...
(Extrait)

DIABLES! est un conte philosophique qui a quelque chose de Zen. Il a été écrit par Annouchka Gravel Galouchko, illustré par Stéphan Daigle et publié chez Mémoire d'encrier à Montréal en septembre 2006.
Quoique la forme du livre l’apparente à un album jeunesse: on aurait tort de ne le considérer que sous cet angle.
La chanson folklorique “Le diable est sorti de l’enfer”, qui donne l'inspiration au conte, vient tout droit de notre passé catholique, ludique et bon enfant. Nous comprendrons au cours du récit que nous n’en sommes pas très éloignés.
Annouchka Gravel Galouchko, dès les première lignes, annonce son refus d’une vision du monde régie par la peur et le jugement. D'entrée de jeu, nous descendons en enfer, afin d’en comprendre les mécanismes.
Par de savoureux jeux de mots, une langue haute en couleurs et une imagination débordante, Annouchka Gravel Galouchko nous fait subtilement prendre conscience que l’enfer naît entre nos deux oreilles.
On comprendra que nos attitudes et nos jugements construisent les prisons dans lesquelles nous enfermons notre joyeuse liberté. La saine acceptation de la "brûlure" comme un enseignement de la Vie transformera à jamais l’enfer des quatres héros de l’histoire.
Annouchka Gravel Galouchko a reçu de nombreux prix nationaux et internationaux soulignant la qualité de son oeuvre.
Stéphan Daigle, quant à lui, élabore un univers symbolique dans lequel se marient l’esprit des cultures premières avec une vision radicalement contemporaine. Dans des tableaux réalisés aux pinceaux, mais dont la maîtrise laisserait à penser qu’ils résultent de l’informatique, l’artiste développe des allégories détaillées aux couleurs raffinées. D’une graphie très affirmée, les images frappent profondément l’imagination. Avec un vocabulaire de lignes, de motifs et de textures colorés, Stéphan Daigle fait passer le royaume des morts dans celui des vivants.
Pour en voir plus: www.stephandaigle.com
Ces deux artistes aux carrières internationales, partagent une vision commune qu’ils développent avec un art consommé. Chacun, à sa manière unique, nous offre le fruit d’une longue maturation. Un grand cru!
Vous pouvez trouver ou commander DIABLES! chez votre libraire ou encore sur www.rezolibre.com.

Danielle Bleau


"Diables!"
Une histoire d'Annouchka Gravel Galouchko
accompagnée des illustrations de Stéphan Daigle
publiée chez Mémoire d'encrier en septembre 2006
dans la collection Contes et légendes (no.4)
À partirde 9 ans $15
ISBN 2-923153-55-3

Lettre à mon fils

Cher François,
Ça fait 7 ans aujourd'hui, le 7 novembre, que tu nous as quitté pour une autre dimension. Je te remercie, François, d'être venu séjourner dans notre famille pendant 25 ans. Tu as été un charmant enfant, celui que tout parent souhaite avoir comme enfant.

Alors que nous pensions que tu avais été gâté par la vie, un mal profond te rongeait. Quelque temps après ton décès, j'ai su que tu as été très souffrant. Tu m'avais dit une fois que tu avais eu des "coups durs", sans donner plus de détails parce que tu ne te confiais pas facilement... Nous avons bien essayé de t'aider.

Maladroitement, je dois dire, parce que nous n'avions pas l'habitude de ce genre de situation. Hélas, le mal était trop grand. Ca nous dépassait tous.

Cher enfant, tu nous manques beaucoup et je sais que tu n'as pas voulu nous causer de la peine..... Tu voulais seulement arrêter de souffrir...

Sache, François, que nous t'aimerons toujours et que nous ne voulons que ton bonheur dans l'autre monde. Continue ton évolution. Va vers la Lumière qui apportera la paix totale dans ton Esprit. Ne te sens pas coupable si, quelques fois, des larmes coulent de mes yeux; reçois-les plutôt comme une belle preuve de l'amour que je te porterai toujours.

Ta maman, ton papa
et tes amis qui t'aimeront
éternellement.

Ils ont quitté la terre de Caïn la tête libre





Appelle Ramsey. Patrick demande une bière à Richard. Bière en main, il dit qu'il va le placer sur son héritage. Pour une bière ben oui j'aimerais moi itou hériter l'héritage de Patrick Lemieux qui me répond qu'il a "sa femme" et qu'il pensera à moi, s'il reste quelques peanuts. Marché conclus.
"Vienne le temps des anars", chante prophétiquement Ferré. Les mulots dévoraient les murs du groupe KAïn à Drummonville, juste au-dessus du studio de photographie. Le kaï électrique était fucké. Les drummers sont incompris. Le drummer de KAï n'est pas un con pris au piège de la célébité. Avez-vous "l'homme" qui vend des guimauves lors d'un feu de camp, demande Steve Veilleux?
De Madrid à Mexico brillent les chandelles des anarchistes. La Sainte-Vierge a fait pipi sur le balcon de Stephen. La harpe a eu bien peur de Monsieur Harper. Le coeur de Steve "craque pour celle qu'il aime". Le plus fort ça craque plus c'est fuckant! Adam and Eve étaient ben fuckés. Melany, technicienne en pharmacie la semaine, vend de la bière, des boissons alcoolisées ou les bouteilles d'eau pure, les fins de semaine au Bar Chez Maurice. Elle attend les premiers clients derrière le comptoir. Elle caresse amoureusement son beau petit bedon. Elle "attend" la venue sur terre de Charlee. Encore quatre mois de patience à gestationner. La "petite" Charlee est bien cachée au sommet de la cavité utérine. Melany sait que si les policiers en civil non civilisé débarquent au Bar Chez Maurice, ils vont embarquer Melany et Charlee dans le panier à salade. Charlee n'a pas de carte attestant ses dix-huit printemps. Et peut-être que le papa de Charlee, c'est Ben Laden?
Le Show de bar commence. Le groupe KAîn a "tellement de choses" à te raconter. "Y diront ben ce qui diront en ville". Fuck! Fuck! Fuck-off!
Les fonctionnaires et sous-ministres élaborent des "plan A", sans oublier le "plan B" au cas où ils sont fuckés avec le "plan A". It's full fuckant! Y a aussi le "PLAN Z". Le "plan Zéro". Le toit coule. La chaloupe prend l'eau, pas la bière. Les députés à l'Assemblée nationale rament avec les oreilles. Ils écoutent les sirènes des sondeurs hurlent qund ça va pas électroralement. Patrick Lemieux "dit ZORO" est sur scène. Enfin démasqué!Il a vendu le fleuret pour acheter une guitare électrique. Les éclairages stroboscopiques pitchent des flammes rouges. Patrick porte fièrement la fidèle caquette des Forces armées cubaines. "Comme dans le temps" où Castro paradait fièrement avec Guevara, un fusil mitrailleur en bandoulière. Les temps ont bien changé. Comme Les Classels et les Bel Cantos, Castro porte cravate, chemisier à la mode, et costume de ville. Il sourit avec de belles dents blanches aux journalistes internationaux, comme le "ti-Gros" des Classels".

Que le party commence!

Un partuy "sans règlement". C'est promis., un "extrême party"!
Je suis tout seul, disent électriqement les musiciens de KAïn! Leur vie de jeunesse veut rien savoir!Je sens Saint-Lazare vraiment cochon ce soir! "Y diront ben ce qui vudront, Je lève mon verre à la vôtre", lance Steve Veilleux.

La fumée rose-orange flotte sur la scène. Waiter, deux shooters. On va en "caler", deux coup sur coup.

Christophe Colomb a largué les amarres de la grosse chaloupe à voiles à une dizaine de mètres du Bar Chez Maurice.

"J'ai 27 ans,. Bientôt 50. Les musiciens de KAïn étaient "tannés de faire semblant comme les innocents qui se cachent derrière les mots savants". Y sont "fatigés de voir et d'entendre" Christophe Colomb qui pisse sur la passerelle, au troisième étage.

OK la gang, on va pisser pis c'est OK.

Full vidée la vessie!

Les kayens sont de gentils drummondvillois. Est-ce la quatrième ou cinquième génération de gaulois qui goalent sans laisser passer les gauloises, chantant pour elles sur un air de guitare "Bon jour Mademoiselle"?


photo:Gilles Rivest 450-451-0009


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[Hein?] [Et quoi encore?]

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