Les soldats canadiens enterrent les premières victimes québécoises explosées en Afghanistan. L'opinion publique "ne comprend pas" les enjeux politico-militaires, disent les politiciens canadiens pro-guerre.Tout le monde sait que les gens qui critiquent les décisions politiques votées démocratiquement "ne comprennent rien". C'est une cassette politique préenregistrée mille fois entendue
Les russes massacrent les tchétchènes rebelles. Les militaires américains massacrent les talibans, ainsi que les contestataires irakiens. Les chinois massacrent les tibétains. Ayant recu l'approbatour du gouvernement américain, l'armée israélienne bombarde les populations civiles non militarisées. Elle écrase les populations civiles innocentes. Elle passe sur les corps des hommes, des femmes et des enfants avec les chars d'assaut. Elle nettoie le tout avec les mastodontes, les gros bulldozers pour effacer toutes les traces des carnages.
Les journalistes, installés confortablement dans les salles de presse, commentent les exploits militaires, les opérations de "nettoyage" des rebelles, le nettoyage des fanatiques et des talibans. Des actes de barbarie. Si deux soldats canadiens reviennent dans un cerceuil, les journalistes se nourissent de ces manchettes. Ils interviewent les membres de la famille endeuillée et les amis des victimes. Les journalistes ne parlent jamais du nombre de victimes innocentes irakiennes et afghanes, bombardées lors des opérations de "nettoyage". Des actes barbares. Et les stratèges policico-militaires se demandent pourquoi les kamikazes et les fanatiques se font exploser sur la place publique, devant les mosquées afghanes,irakiennes. Les "fous fanatiques" laissent sur la place ensanglantée leurs morceaux de cadavres avecet les pièces détachées de dizaines, des centaines de blessés déchiquetés.
Bien sur, au pied de la Statue de la liberté, près de New-York, il y aura toujours de pieux américains venus saluer respectueusement la bravoure des soldats tués pour défendre avec fierté les USA, avant que les fanatiques ne les attaquenet.
Nous tous qui "ne comprennent pas", nous devons dire quelque chose. Courageusement. Dire que les politiciens ne comprent pas est perdre notre temps. Il faut leur dire ce que nous pensons. Il faut descendre dans la rue, si nécessaire.
Descendre pacifiquement dans la rue pour exiger leurs démissions. Descendre dans la rue, sans actes de violence, ni gestes de barbarie. Et dire "ENOUGH!"
Dire que c'est assez. ASSEZ! Ce sera possiblement la seule facon de leur faire entendre la voix de l'opinion publique habituellement muette.
Juste une joke. Juste une joke rapidement. Peut-être? deux jokes pour nous amuser un peu avant le postmortem du Festival de l'humour 2007.
Juste pour rire, just for laughs, comme le propose Gilbert de Rauzen. Juste pour ricaner avec avec Gilbert del Rozon. Juste une réflexion satirique offerte gratuitement au boss du festival de l'humour.
Disons que le boss répète ces jours-ci aux journalistes que le maire de Montréal manque de vision. Il semble que Gilbert a lui aussi la vue optométricalement embouillée lorsqu'il critique le refus du maire Gérald Tremblay de renouveler les subventions généreuses des payeurs de taxes montréalais. Le boss du Festival de l'humour a transporté le concept des spectacles "Juste pour rire" à Toronto. Le problème, si problème il y a, c'est que les gestionaires torontois organisent le festival sans l'aide financière des gouvernements municpaux, sans l'aide du provincial gouvernment ou du Big gouvernement du Canada.
No subventions at all, Monsieur Rozon.
- Comment faire pour réussir ce tour de force, demande un humoriste sur l'une des scènes torontoises?
- Ce n'est pas compliqué Monsieur Rozon, ajoute l'humoriste en mimant une conversation avec Gilbert.
- À Montrèal, nous ne pouvons organiser le gros show annuel sans l'aide financière des gouvernements, explique en ricanant
une humoriste de la relève.
Le jeune humoriste ajoute que les budgets de Montréal sont comme mongolfières full gonflées.
À Montréal, quand ça prend un ingénieur du son, le boss Rozon engage quatre ingénieurs du son. Les ingénieurs du son embauchent chacun trois amis techniciens. Les techniciens du son, ne sachant que faire pour justifier leurs cachets, envoient chaun 300 lettres à la madame du maire Gérald Tremblay pour la remercier de rire à chaque bouffonnerie des humoristes. Parfois la madame à Gérald Tremblay rigole avec un petit retard de six secondes après avoir souri timidement aux farces et jokeries des humoristes européens et québécois. Décalages horaires obligent. Les spectateurs ne saisissant pas tous les quatres niveaux de l'humour des humoristes venus de Paris, l'humoriste-vedette français répète : "Le joker rit".
Ovation debout! Oui mes amis. Ovation de six minutes.
Le joker français rit! Le riz est bien cuit et passé au malaxeur. Les spectateurs sont crampés. Les farces ont passé la rampe.