Une ride en blindé avec Barbecue svp!
16 commentaires Publié par Gilles Rivest le 18.9.07 à 6:08 p.m..Les "adons" des forces armées canadiennes adonnent miraculeusement bien. Selon Mme Julie Roberge, officier des affaires publiques de l'armée canadienne en Afghanistsn. ce n'était que de petits adons. Adons ou point adons, depuis plusieurs semaines, Radio-Canada et TVA, télécommandés par Stephan Harper lui aussi télécommandé par Georges W. Bush, essaient de vendre aux canadiens réticents l'importance de la présence militaire canadienne en Afghnistan. On "aide" à reconstruire l'Afghnistan après plusieurs décennies de destructions massives de l'armée russe ainsi que les cowboys volants américains qui bombardent tout ce qui bouge suivis par les chars d'assaut. Cette activité est nommée "opération humanitaire".
Après un "briefing" d'une opération de nettoyage tenue secrète, un groupe de militaires canadiens est passé nettoyer la place après que l'aviation américaine ait bombardé un village afghan. Hommes, femmes, enfants, vieillards, ont été bombardés. Opération nettoyage réussie, commentent les journalistes. Un ou deux talibans sont eux aussi morts calcinés. Et les services des nouvelles de Radio-Canada et TVA acceptent les offres médiatisation des servicesde presse et de relations publiques des Forces armées canadiennes.
Le célèbre Bernard Derome déguisé en soldat valeureux, chef d'antenne à Radio-Canada, aurait participé à un "barbecue" et une balade en "blindé" avant de rédiger son topo.
À l'époque journaliste à 1ère Édition, Hydro-Québec avait payé un voyage en avion à la Baie-James. Le voyage était offert gratuitement aux représentants de la presse hebdomadaire. Que nous avons été bien recus! Comme des rois.
Le "briefing" hyroquébécoisien parlait, cela va de soi, de réalisations grandioses, de la création de milliers de nouveaux emplois, et de travaux exécutés avec le souci de la protection environnementale.
Au retour de la Baie-James, j'ai rédigé un article de deux pages pour raconter le lavage de cerveau du service des relations publiques d'Hydro-Québec. Et j'ai publié quelques photos du carnage environnemental.
Je ne comprends pas pourquoi, Hydro-Québecne ne m'a plus jamais invité. J'aurais tant aimé bouffer comme un roi les menus offerts par le Service des relations publiques d'Hydro-Québec. Le prix à payer pour ce voyage était de perroqueter les dires officiels qui avaient pour objectif de faire oublier les critiques claironnés par les défenseurs de l'environnement.