Les rescapés du 7 octobre.


Oeuvre de l'artiste Richard Caplette
complétée le 11 février 2007. Pourquoi
le conducteur de la locomotive meurtrière
est-il muselé?




Caméraman, "zoom in" sur le 7 octobre 1966. Premier vendredi du mois d'octobre. Les élèves parlent tous du "gros party" à Hudson, ce soir. Les parents qui le peuvent conduisent les ados à Hudson. Les autobus jaunes ont fixé quelques points de ramassage de swigneux dynamiques. Un premier autobus décolle de l'école Saint-Jean Baptiste. La gang chante SEE SEE RIDER du groupe "The animals". C'est parti mon kiki! Les ados survoltés are aboard. La barrière du CN est baissée. L'autobus jaune fait un arrêt. La barrière lève. Le conducteur démarre à nouveau. L'autobus traverse avec les chanteurs la première barrière, puis la deuxième voies ferrées. Qu'est-ce que c'est que ça? Un deuxième train venant de Montréal heurte de plein fouet l'autobus. Une grosse boule de feu. L'explosion qui grimpe dans les airs. On entend les premiers cris et hurlements. Le choc visuel est brutal. Plusieurs copains et copines de classes sont démenbrés. Une tête ici. Un bras? Un peu plus loin. Et une jambe là-bas. Les corps brûlent encore. Ils ne respirent plus. Les parents ayant appris à la télé ce qui leur semblait impossible arrivaient au pas de course. Plusieurs hurlaient. Les mamans criaient. On ne se gênait pas pour bousculer les secouristes. Où est "mon fils"? "Ma fille" est-elle vivante? Plusieurs parents assommés ne veulaient pas vraiment voir leur enfant étendu. Sans vie. La gorge est coincée comme dans un étau brûlant. Comme si un morceau de train chauffé à 2000 degrés s'était installé quelque part dans le gosier.

Premier bilan provisoire: 20 morts.

Normand Barry, 16 ans.
Gaétan Bélanger, 15 ans.
Renée Besner, 14 ans.
Guy Boucher, 15 ans.
Linda Brosseau, 13 ans.
Fernand Caron, 19 ans.
Gilles Dionne, 15 ans.
Lise Dionne, 14 ans.
Marcel Fleury, 20 ans. Conducteur de l'autobus jaune.
Diane Leduc, 13 ans.
André Levac, 14 ans.
Suzanne Levac, 13 ans.
Daniel Ménard, 16 ans.
André Paiement, 16 ans.
Gisèle Poudrier, 15 ans.
Louise Prévost, 15 ans.
Marcel Richard, 16 ans.
Jacques Riendeau, 16 ans.
Michel Robillard, 17 ans.
Et Carole Robert, 12 ans.

Un nuage rouge-sang flotte au-dessus du train. Vingt-cinq personnes ont survécu. Les ambulances arrivent pour les premiers transports des rescapés. On les conduit le plus rapidement possible. Direction: centres hospitaliers de la région. Valleyfield, Lakeshore et Montréal. Les sirènes hurlent presque sans arrêt. Une vision d'enfer. Une vision indescriptible. L'incroyable cauchemar. Si l'enfer existe, ça doit ressembler à cela. Les corps embaumés, bien coiffés, reviennent dans de beaux cerceuils. On aligne les cercueils au Centre sportif du Campus de la Cité des Jeunes. Quelques parents préfèrent de petites funérailles, intimes et discrètes, pour la mise en terre de "leur" enfant. Puis les cloches de l'église de Vaudreuil convoquent parents et amis à quelques moments de recueillement, de solidarité. Le rituel chrétien des funérailles collectives des ados allège l'atmosphère du centre sportif. La nouvelle a fait rapidement le tour du monde. On cherche à comprendre l'incompréhensible. On cherche des coupables. Les ados font la manchette des grands quotidiens. Paris. New-York. Los Angeles. Kyoto. Moscou.Pekin. Pourquoi donc la maudite barrière n'a-t-elle pas fonctionné correctement? Le chauffeur de l'autobus a-t-il respecté le signal d'arrêt obligatoire? On chuchote. Beaucoup de "comering" sur le parvis du Campus de la Cité des Jeunes de Vaudreuil. Un élève fucké aurait-il levé la barrière? D'autres disent que quelqu'un aurait "vu" un policier lever la barrière. Ils ne sont pas vraiment certains de ce qu'ils ont vu, de ce qu'ils sont supposés avoir vu. L'employé du CN réparé le mécanisme de la barrière, le jour de la boule de feu qui flottait dans les airs. L'employé du Canadien National a-t-il bien fait son travail? Aurait-t-il caché son erreur après que les employeurs lui ont demandé de vérifier le mécanisme de la barrière? La machine à rumeurs s'emballe. Difficilement contrôlable. Les rescapés sont transportés. Les uns agonisants. D'autres inconscients. Il y a les comateux et les semi-comateux, transportés sur une civière. Nicole Bélanger décédera. 32 ans ans plus tard. À 48 ans. Elle ira rejoindre les ados survoltés. En haut sur la côte. Le coroner bâcle son travail trop hâtivement. Y a pas de coupables! Y aura donc pas de coupables. L'architecture de la grosse locomotive des années 50 est la seule coupable. Le conducteur du train ne pouvait pas voir clairement. Il y avait trop d'angles morts. Y avait beaucoup d'angles morts. Y avait aussi des vrais morts, qui gisaient sur le sol. Le Canadien National a fermé le dossier en remettant un gros chèque de 1000$ aux parents des victimes. Dégueulasse! Dégueulasse! Et je répète et je le redis. C'est dégueulasse, pour être certain d'être bien compris.

Si vous désirez savoir ce qui s'est "vraiment" passé, le 7 octobre 1966, achetez le dvd "SURVIVRE". Un documentaire exceptionnel, signé par deux femmes qui savent lire la surface et les dessous des événements. Deux noms à retenir. Sylvie Van Brabant, productrice. Et Francine Tougas, montage et réalisation du dvd SURVIVRE.

Leur coeur a souvent saigné durant quatre années de tournage.
Merci beaucoup Sylvie. Quarante-huit fois merci, Francine, pour le nombre des ados assis sur un siège de l'autobus jaune..

Si votre coeur est encore solide, vous pouvez vous procurer le dvd aux Hebdos du Suroît, tél.: 450-455-7955. Ou contacter Marie-Claude Lamoureux, tél.: 514-490-1102. Courriel: marielouve@sympatico.ca

Prix du dvd: 25 $ pour un document audiovisuel qui marquera l'histoire de la cinématographie québécoise. Le dvd "SURVIVRE" n'est pas le dixième épisode de votre téléroman préféré.

NB: La reproduction scannérisée de la une du Jounal THE MONTREAL STAR est une courtoisie du service des archives du quotidien THE GAZETTE, sans les odeurs des chairs encore fumantes. Les victimes du 7 octobre défilent comme des étoiles filantes au-dessus du Grand Montréal Métropolitain. Le nez collé aux feuilles de papier du rapport à soumettre, les coroners ne pourront jamais repérer la face cachée des catastrophes.

13 commentaires

  1. # Anonymous Anonyme

    Courage camarades. Mon cousin est mort dans l'autobus avec les ados survoltés. Je pense à lui et je pleure souvent. Votre article agit sur mon âme comme un baume  

  2. # Blogger Gilles Rivest

    Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blogue.  

  3. # Blogger Gilles Rivest

    Les ados survoltés qui chantaient SEE SEE RIDER dans l'autobus ne sont pas vraiment morts accidentellement, quoiqu'en pense le coroner. Y a des ados qui ont beaucoup à dire là-haut sur le cote. Ça parle haut et ça discute fort. Ils ont encore beaucoup des questions à poser aux signataires des rapports qui concluaient leur travail en disant que personne n'est responsable de la catastrophe.
    Qui est responsable, hurle l'un des ados?  

  4. # Blogger Gilles Rivest

    Séquelles de "l'accident" du 7 octobre. Un de mes amis conduisait, il y a trois ou quatre années, un gros camion-déneigeur . Il nettoyait les rues des quartiers huppés de Sain-Lazare. Dévalant une petite cote, le camion-déneigeur n'avait plus de freins. Un autobus scolaire attendait le camion au bas de la cote. En sueurs, mon ami a fait tout ce qu'il pouvait pour freiner la déneigeuse. A l'arrivée, moins de 12 pouces séparaient la distance entre l'autobus jaune et la déneigeuse. Et mon ami a revu les corps calcinés qui gisaient sur le sol. Tout ça est remonté en lui, comme les flashbacks des films qui attirent les foules, trente et quelques années après la catastrophe du 7 octobre 1966.  

  5. # Anonymous Anonyme

    Les signataires du rapport du coroner ont baclé professionnellement leur travail. Une première lecture rapide du rapport sent le "cover up".
    Comme vous dites, Monsieur Gilles, les ados calcinés n'entendront plus siffler les trains du CN lorsqu'ils circulent sur la vie surelevée à Dorion.

    Pourriez-vous publier sur le Portail Monsieur Gilles le raport complet du coroner? Nous pourrions ainsi évaluer les forces, les faiblesses, et les tentatives de "cover up" bien camoufflées, si tel est le cas.
    Les victimes survivantes et les membres des familles endeuillées ont reçu un super chèque de compassion de 1000$ du CN pour les souffrances de l'après 7 octobre.

    Merci beaucoup Monsieur Gilles.

    Une survivante qui en arrache encore. Je dois consulter un médecin, une ou deux fois par mois, aux cliniques sans rendez-vous, avec les sans rendez-vous. Avec les SRV, disent les fonctionnaires du réseau de la santé, les RRSSS, qui utilisent trop souvent la langue de bois. Les RRSSS communiquent entre experts-fonctionnaires qui offrent des services de santé aux populations regroupées par régions et sous-régions du Québec.  

  6. # Blogger Gilles Rivest

    Merci de votre suggestion. Je demanderai à Mme Francine Tougas, réalisatrice du documentaire SURVIVRE, une copie du rapport du coroner. Je publierai sans modifications au document, ni même une virgule ou un point de fin de phrase, le plus rapidement possible.Je cherche un ou une dactylographe bénévole pour traduire en langage informatique le document du coroner.

    Bon weekend madame  

  7. # Anonymous Anonyme

    Bonjour, Monsieur Gilles. J'ai découvert votre blogue en furetant sur "Google", avec les noms de quelques-unes des victimes de l'autobus fatal.
    J'ai communiqué avec Francine Tougas. Saviez-vous que son documentaire "Survivre" passera à Télé-Québec le 25 novembre prochain, à 19 heures, dans l'émission de Yves Boisvert "Questions de société"?

    J'habitais entre les deux voies ferrées, en haut du "restaurant Sauvé", le restaurant que tenaient mes parents à l'époque. J'étais en train de faire mes devoirs, quand la maison a tremblé. Suzanne Levac, l'une des victimes de la catastrophe, avait été ma compagne de classe pendant tout mon cours primaire à l'école St-Jean-Baptiste.

    Bien qu'ayant vécu les vingt premières années de ma vie à Dorion, je ne sais pas grand chose des causes de la tragédie. À l'époque, on disait que la barrière n'avait peut-être pas fonctionné. Moi qui vivais entre les deux voies ferrées, je n'ai jamais été témoin d'une telle défectuosité, ce qui ne rend pas la chose impossible. Ou alors, quelqu'un aurait levé la barrière pour que l'autobus puisse passer plus rapidement après le passage du premier train. Terrible imprudence, si c'est vrai, de la part du chauffeur qui n'aurait pas dû accepter qu'on lui rende ce service. Mais il n'avait que 20 ans, à peine plus plus que ses passagers...

    Votre blogue et les commentaires qui s'y sont ajoutés laissent entendre qu'il y a eu responsabilité criminelle de la part du CN. Je ne demande qu'à le croire, aussi j'ai hâte de voir le rapport du coroner, si vous pouvez le rendre disponible sur votre blogue.

    Merci,
    Richard Sauvé,
    Québec  

  8. # Blogger Gilles Rivest

    Bonjour Richard,

    Les textes du Portail Monsieur Gilles n'affirment pas qu'il y a eu "responsabilité criminelle de la part du CN". Ouvrir à nouveau l'enquête et déterrer les squelettes des victimes du 7 octobre 1966 coûterait plusieurs dizaines de millions dollars aux contribuables. Les payeurs de taxes canadiens devraient encore et encore payer pour un gaspillage inutile de fonds publics.
    Aucune loi québécoise ou canadienne sur l'imputabilité n'est en vigueur. Les principaux intervenants dans ce dossier, de nombreux conseillers juridiques qualifiés, défendraient légalement parlant les intérêts de leurs clients. Les plaidoiries de haut niveau s'assureraient que le commissaire mandaté par le gouvernement ait bien "compris" qu'il ne peut légalement imposer la présence de "leur" client à la Commission d'enquête.

    M. Sauvé, vous savez que seul un juge pourrait déterminer, après avoir entendu les témoignages des demandeurs et des défenseurs présents au procès no. XXXX, vous savez que seul un juge peut légalement déterminer s'il y a eu "responsabilité criminelle de la part du CN".

    Nous avons gaspillé combien de millions de $ à la Commission d'enquête sur le sang contaminé pour apprendre dans le volumineux rapport que le commissaire ne pouvait "légalement" exiger la présence des Premiers ministres en fonction pendant le scandale du sang contaminé. Les deux médecins, qui ont approuvé la distribution de sang, après 1980, en sachant que du sang contaminé, en provenance des Etat-Unis, était entreposé dans les hangars de la Croix-Rouge canadienne,s snt essuyé les mains. Les principaux acteurs de ce scandale devraient être tenus criminellement responsables des centaines de morts canadiennes, victimes du sang contaminé.

    Les Premiers ministres en fonction à cette époque devraient eux aussi être tenus criminellement responsables après voir subi un procès juste et équitable, si bien sur ils sont reconnus coupables par un jury.

    Nou savons que le mot "excuse" ne fait pas partie du vocabulaire des leaders politiques ou religieux. Les "Enfants de Duplessis", les victimes innocentes, sorties de prison après avoit été reconnues non coupables, savent elles aussi que le mot "EXCUSE. ne fait pas partie du vocabulaire des procureurs de la couronne,du vocabulaire des politiciens ni de celui des responsables des communautés religieuses qui ont balayé sous le tapis les agirs sexuels pervers de quelques uns des membres de la communauté religieuse.

    Ceci dit, oui les premiers ministres ont le devoir de réserve. Oui les conseillers juridiques compétents doivent défendre "leurs" clients et remporter des victoires juridiques.

    Qui donc parlera pour défendre les intérêts des victimes d 7 octobre 1966? Les intérêts des survivants? Qui examinera, avec une bonne loupe, si les conclusions du raport du coroner ne sont pas un "cover up professionnel" pour dégager de toute responsablilité ceux qui ne s'excusent jamais, ceux qui ne s'excuseront jamais, parce que la loi autorise les comportements indignes, inacceptables, voire irresponsables. Les esprits critiques parlent de vide juridique. S'il y a un vide juridique, personne ne peut légalement nous tenir responsable d!actes non inscrits dans les textes de loi.  

  9. # Anonymous Anonyme

    Bonjour, j'ai découvert cette page par hasard en voulant tirer de l'infos en rapport avec cet accident du 7 octobre 1966. J'en avais entendu parlé par le père d'un de mes amis qui devait lui-meme embarquer à bord de cet autobus. J'ai voulu en savoir plus en ce qui concernait le viaduc de la rue st-charles que j'emprunte à quelques occasions. COURAGE  

  10. # Anonymous Anonyme

    Je cite monsieur Rivest : "Ouvrir à nouveau l'enquête et déterrer les squelettes des victimes du 7 octobre 1966 coûterait plusieurs dizaines de millions dollars aux contribuables. Les payeurs de taxes canadiens devraient encore et encore payer pour un gaspillage inutile de fonds publics."

    Je vous défie de dire ça en pleine face aux survivants et aux parents des victimes.  

  11. # Blogger Gilles Rivest

    Bonjour Yan,à
    J'ai de très bonnes nouvelles pour les survivants et les parents des victimes de l'accident ferroviaire de Dorion. Le 7 octobre était un vendredi noir de fumée. Les corps calcinés devant la grosse tueuse du CN.
    Une copie complète du Rapport du coroner a été déposée, cette semaine, au Service des archives des Bibliothèques de Ville-Ile-Perrot et Vaudreuil-Dorion. Les citoyens intéressés pourront consulter les documents sur place.
    Yan, les membres du Jury ont conclu (page 4) au chapitre des recommandations: "NOUS CROYONS QUE LES CITOYENS NE SE SONT PAS SUFFISAMMENT INQUIÉTÉS DES DANGERS INHÉRENTS AUX MANQUE DE SÉCURITÉ AUX PASSAGES À NIVEAU ET ONT LAISSÉ SOUS LEURS YEUX SE DÉVELOPPER DES SITUATIONS DANGEREUSES, ATTENDANT POUR EXIGER DES RÉFORMES QUE DES ACCIDENTS GRAVES, AUX CONSÉQUENCES IRRÉPARABLES SE SOIENT PRODUITS".
    Yan tu peux lire cet extrait de la conclusion ci-dessus reproduite, sans y avoir changé quoi que ce soit. INCROYABLE! Et tu pourras lire d'autres bêtises insérées dans la Rapport du coroner.
    Si l'un de mes quatre enfants avait péri dans l'accident de Dorion, et que les membres du Jury concluent que je suis un "citoyen responsable de l'accident ferroviaire du 7 octobre", j'irais vomir sur les signataires du rapport et puis je cracherais à la figure des signataires du rapport. Beaucoup de questions ont été escamotées par les enquêteurs, incompétents ou de mèche avec ceux qui ont tout fait pour cacher le vérité aux survivants, aux parents, frères et soeurs et ami-e-s des victimes.
    Faut d'abord lire attentivement le rapport, le passer sous la loupe du jugement critique, et décider quelles seront les actions légales à entreprendre, pour que la vérité non révélée en datedu 17 décembre 2006 ne soit pas cachée indéfiniment.  

  12. # Blogger Gilles Rivest

    Rebonjour Yan,

    Excuse la faute de frappe au début du commentaire précédent. Le "à" après ton nom et prénom est mal placé. Pour écrire le "à" il eût fallu que j'écrive sur le clavier de l'ordinateur "À Yan", salutations cordiales!"

    Et j'ajoute volontiers et je conclus:

    "Salutations respectueuses".  

  13. # Blogger xx-meleuhh

    Bonjours mon cher Mr, nous ne nous connaisons pas, je n'ai que 15 ans, mais en c'est au tant que plusieurs gens qui était la a cette époque. Carole Robert, la plus jeune aurait été ma tante. C'était la soeur a ma grand-mere, je n'ai j'amais us la chance de la connaitre malheureusement, se que j'ai apris d'elle c'est quelle était une fille qui adorait la dance elle était extra, le genre de petite fille que les mère aime. En faite elle devait etre super. Cher moi, jai le film ; Survivre et j'ai un document avec a l'intérieur tout mais vraiment tout les information aillant raport au 7 Octobre, je le lis souvent a chaque fois j'essaie de voir des paragraphe que je n'ai pas porter vraiment attention. Bref je voulait vous dire que votre site est extrordinaire, et selon moi nous devrions avoir la chance de voir un autre film pour parler des mort, se qui leur est arriver a eux, nous ne savon pas comment il s'ont mort, sa peut etre très dure émotivement pour des parents ou ami(e)s mais aussi réconfortant de savoir se dont il s'ont mort, je peut vous dire que moi Carole, elle est morte accause de Lacide a Batterie, cela lui a bruler le corp, elle c'est fait transporter dans un camion de lait cause il n'y avait pas assez d'ambulance, a l'intérieur il ont voulu lui nettoyer le visage avec un ligne mouiller mais il se s'ont rendu compte que se n'était pas sale, c'était sa peu qui était bruler donc il lui ons arracher des morceux, c'est triste de penser a elle, elle était elle meme... Elle s'entait tout car elle était conciente a se moment. Je suis sur que je ne suis pas la seul a s'avoir l'affreuse mort d'un parent dans cette actident que peut de gens sache, j'aimerait que l'ons en parle. Je vous laisse sur ceci, prenez soin de vous.  

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