À gauche, le futur ministre des accommodements
raisonnables portant le turban du PLQ. Est-ce
le beau-frère de la Présidente du Conseil du trésor?
Hier 28 décembre. J'ai fait une courte visite a un ami alité qui ne peut utiliser qu'une seule main pour se raser. Une seule main pour nettoyer le rasoir électrique avec le petit balai à poils semi-rigides. Imaginez l'exercice suivant. Nous raser avec une seule main mobile, puis nettoyer les poils insérés entre les lames. De la chaise roulante, le miroir est presque inatteignable sur la tablette du bas de la petite pharmacie blanche pour personnes handicapées. L'architecte a oublié que les utilisateurs sont souvent coincés sur une chaise roulante. Une heure d'efforts inimaginables. De grimaces et de contorsions quasi olympiques. Si nous pouvions librement utiliser le rasoir électrique de la main gauche ou de la main droite, en chantant, les yeux à demi fermés, parfois entrouverts, pour vérifier si le rasage a bien coupé tous les poils superflus, quel bonheur! Faudra-t-il ensuite, toujours avec une seule main, éplucher une banane déposée sur le cabaret ajustable de la chaise roulante? Déjeuner-santé oblige. Mon ami a ouvert le fruit jaune avec autant d'efforts que s'il grimpait là-haut, au Paradis. Puis il déchiquète un sachet de gommes a nettoyer les dents. M'a-t-il ensuite demandé si je désirais une gomme? Oui madame. Il écoutait distraitement TVA. Faut vraiment pas avoir grand chose a faire pour écouter la tv, l'après-midi, dans un dans un fauteuil roulant de centre d'acceuil. Les séquelles neurologiques de l'AVC sont irréversibles. Le côté gauche est paralysé. Je dois écourter la visite entre le 25 décembre et le 1er janvier 2007, parce que la pensée de mon ami est presque non pensée.
Je rencontre une bénéficiaire octogénaire dans le corridor. Le dos courbé. Le menton appuyé solidement sur le thorax. La chaise roulante avance péniblement. Elle roule comme si les deux pieds sont jamés sur les freins. Chaque mouvement des épaules synchronisés aux avant-bras déplace la chaise à deux roues d'un pouce ou deux. Je lui demande si elle a besoin d'aide. Madame relève la tête, esquisse un sourire pour me dire qu'elle "ne sait pas ou aller".
En soirée, comme mon ami, ma pensée est presque non pensée. L'estomac digère lentement la tourtière et les cretons. J'écoute le bulletin de nouvelles. Le journaliste quitte Myriam Bédard pour nous montrer Jean Charest qui esquisse le bilan de l'année 2006 et nous annonce que les discussions concernant la prochaine campagne électorale parleront de santé pendant que le Parti Québécois essaiera de nous divertir en nous parlant du troisième référendum à tenir le plus rapidement possible, si le PQ remporte la victoire électorale cela va de soi.
Il me restait encore assez d'énergies pour me dire que, eux aussi les politiques, comme la dame octogénaire du centre d'accueil, eux politiciens ne savent pas ou aller. J'ai revu dans ma tête la vieille dame octogénaire. Avant de quitter le centre d'accueil, la vieille dame avait roulé aller-retour une dizaine de mètres. Cinq mètres aller et cinq mètres wayback. Elle avait entrepris courageusement le deuxième aller-retour.
La semaine prochaine. Je demanderai poliment combien d'aller-retour elle peut faire de kilométrage en une heure. Je complèterai un tableau de statistiques et j'enverrai les statistiques par courriel aux conseillers politiques-statisticologues de messieurs André Boisclair et Jean Charest.
Heureuse année 2007 aux boiclairistes invités à une balade dans la charrette libérale à Ti-Jean Charest.
Les juifs orthodoxes ont failli passer un sapin de Noël aux Québécois. Pourquoi ne pas décorer les sapins de Noël avec des petites étoiles de David multicolores? Les étoiles électriques à cinq branches sont la clef, la solution pour les accommodements raisonnables, disent les juifs orthodoxes.
Monsieur gilles, puis-je suggérer que les architectes prévoient l'installation des pharmacies pour personnes handicapées à 30 pouces de hauteur? Ne serait-ce pas un accommodement raisonnable? Cette hauteur serait raisonnablement plus commode. Les statisticologues noteraient un changement d'humeur significatif chez les bénéficiares des soins de santé.
Si habituellement les politiciens ne savent pas ou aller, les américains eux savent ou aller pour passer les commandes de sales besognes d'exécutions, de tortures et de boycotts économiques qui affament les populations récalcitrantes. Ils savent laisser crier au secours, lassier sans aide ni médicaments ni support alimentaire les affamés la mentalité impérialiste du Big brother, obèse économiquement parlant. La commande américaine a été exécutée. Saddham Hussein n'est plus de monde. Il ne révélera pas ce qui pourrait être gênant lorsque divulgué sur la place publique, assis au banc des accusés de crimes de guerre. Les américains ont commandé l'assassinat de Che Guevara, prisonnier désarmé. Un soldat bolivien a tiré dans le dos du célèbre révolutionnaire cubain. Et Che Guevara disait qu'il n'avai jamais tiré sur un soldat désarmé, qu'il n'avait jamais abattu d'une balle derrière la tête un mercenaire embauché par la CIA.
Saddham Hussein devait être jugé devant un tribunal international pour crimes de guerres. Beaucoup d'américains devraient aussi être jugés pour crimes de guerre. On ferme la gueule pour l'éternité à Saddham Hussein avec une corde au cou, avec un spectacle télévisuel internationnalement méditatisé. The televisual american show must go on. L'exécution par pendaison assure que les autres procès pour crimes de guerre n'auront jamais lieu. Comme Ponce Pilate, Georges W Bush se lave les mains. Lui aussi n'est pas triomphaliste. N'allez pas croire que je compare Saddham Hussein à Yesu ben Yosef dit le Sauveur des chrétiens,le révolutionnaire qui est mythiquement né sur la paille dans une étable non chauffée avec un système électrique ou au mazout. Y avait pas de pétrole à cette époque. Yesu ben Yosef, dit Jésus fils de Joseph était un emmerdeur. Il chassait les vendeurs du Temple, les hommes d'affaires qui avaient flairé beaucoup de business en vendant les gadgets de piété religieuse. Les vendeurs de saints gadgets lui ont fermé la gueule au Messie. Ils ont orchestré un simulacre de procès en laissant le peuple assassiner Jésus de Nazareth démocratiquement, leur Jésus ben Yosef à eux. Et la business a repris. Les institutions religieuses reconnues par l'État y ont vu une belle occasion de remplir les coffres des communautés religieuses, une belle occasion de s'enrichir et stimuler la crédulité de ceux et celles qui croyaient que le Fils de l'Homme viendrait les sauver. Les hommes et les femmes portant des haits religieux, habiles gestionnaires, sont venus déguisés en missionnaires. Ils ont ensuite quitté le pays de mission avec la sainte argent. On a ainsi construit l'Église de Rome, le Vatican. Fallait bien abriter noblement les hautes instances cléricales qui portaient les soutanes rouges avec une calotte mauve, explique François-J. Lessard dans le livre LES HÉRITIERS DE L'EMPIRE ROMAIN, paru en 2006 aux Éditions Louise Courteau. Ça aussi fallait pas en parler. Si vous en parlez, on vous laissera mourir comme un chien abandonné, comme François-J. Lessard. On vous refusera les derniers sacrements. Et Jésus qui disait à ceux et celles qui oulaient l'entendre AIMEZ-VOUS LES UNS LES AUTRES.
Le Paradis n'est pas sur terre, n'est pas de ce monde pour ceux qui ne font pas partie de ce monde qui vivent aux dépens des payeurs de taxes ou de dimes.
Le futur ministre des accommodements durables fait-il partie des communautés non visibles? Y'é caché derrière quoi?
J'ai retrouvé le beau-frère de Mme Forget hier soir au party du réveillon du 1er janvier 2007 au deuxième étage du Parlement de Québec. Le beau-frère de la Présidente du Conseil du trésor est un cadre coloré. Le Premier ministre du Québec a beaucoup ri en discutant avec le futur ministre des Accommodements raisonnables.
Après les classes, nous retrouvions sur la patinoire pour une partie improvisée de hockey-bottines. Un jour un "ti-noir" est arrivé à l'école des garçons Sacré-Coeur-de-Jésus de Crabtree. Spontanément, nous avons dit pas "ti-noir" sur la patinoire".Le bon Frère Latendresse, que Dieu lui ouvre les portes du Paradis, aimait beaucoup le "ti-noir". Avec le futur ministre des Accommodements raisonnables en poste, le ministre dira pas "ti-blancs" sur la patinoire. Soyons assurés que Monsieur Jean dit Charest proposera un accommodement durable. du genre. Pas "ti-noirs" sur la patinoire. Pas "ti-blancs" sur la patinoire. Pas besoin de patinoires.
Attendu que nous n'avons plus besoin de patinoires, les montants alloués pour l'entretien des patinoires extérieures seront redistribués dans les caisses des partis politiques officiels, nommément le PLQ, le PQ, l'ADQ et le SLQ.
Avant que Dieu ouvre la porte arrière du Paradis au Frère Latendresse, pourriez-vous m'expliquer ce qu'est le SLQ?
Le SLQ est une filiale québécoise du Parti Républicain de Georges W. Bush. L'appellation SLQ signifie SLAVES (esclaves) LIBÉRÉS DU QUÉBEC.
L'article 1 du SLQ recommande aux membres actifs du SLQ de "s'laver" une fois ou deux par semaine. On ne dit pas s'il faut se laver avec du savon américain fabriqué en Palestine ou en Irak.
Je suggérerai au Premier ministre Jean Charest, s'il est réélu en 2007, de nommer le futur ministre des Accommodements raisonnables Président du Conseil du trésor.Il pourrait aussi être responsable de la vente des turbans du Parti Libéral du Québec.