Il est mort comme un chien abandonné.
7 commentaires Publié par Gilles Rivest le 9.12.06 à 1:10 p.m..
L'auteur de «Les héritiers de l'impérialisme romain» , publié en 2005, aux Éditions Louise Courteau, est mort comme un chien abandonné. Luttant simultanément trois cancers, cloué sur son lit de mort au 593 rue Olivier-Guimond, Pointe-Fortune, François-J. Lessard a demandé la présence d'un prêtre pour recevoir les derniers sacrements. Trois prêtres, fidèles l'Église romaine, n'ont pas répondu au 911 de François-J. Lessard. Ils ont choisi de ne pas se présenter chez François-J Lessard. Peut-être n'avaient-ils point digéré la lecture de l'œuvre-testament du "vieux tigre de la rue Saint-Jacques"?Membre de la Société des Professeurs d'histoire du Québec, François-J. Lessard l'octogénaire parle courageusement dans son livre des erreurs de l'Église romaine. Il dévoile les agissements souventefois dégoûtants, sans oublier de commenter avec le verbe gidien le gros scandale financier de l'Église romaine, un "scandale qui décrit les agissements pas très catholiques du futur scandale des commandites version 2005.
Documents historiques à l'appui, François-J. Lessard explique que personne n'osait critiquer ROME. Plusieurs exactions ont été commises pour garder le contrôle administratif de l'institution religieuse trés lucrative. Les excommunications, les fourberies et le machiavélisme, étaient au menu. Avez-vous entendu parler en chaire du paiement de 4 milliards de lires versés dans les coffres de Rome? Les histoires révélées par François-J Lessard ressemblent à une saga épique pour conserver le Pouvoir. De plus, nous révèle Francois-J. Lessard, croyez-le ou non, les papes n'ont jamais été les successeurs de Pierre. Il serait très surprenant que «l'Obervatore romano», l'organe médiatique officiel du Vatican remette un Prix littéraire posthume au trigre de Pointe-fortune. Quelques amis pourraient déposer sur sa tombe une rose, un sabre et l'épée ayant appartenue à un soldat mort à Chateauguay. Il serait surprenant que l'establishment clérical romain lui remette un Prix littéraire bien mérité pour avoir décrit, documents officiels à l'appui, les agissements scabreux des vicaires apostoliques.L'œuvre de François -J. Lessard parle aussi de la vocation papale, des intrigues discrètes où se mêlent et s'entre-mêlent argent, sexe et religion. François-J. Lessard n'a pas publié les photos où l'on voit les vicaires apostoliques qui jouaient nus à la cache-cache, les vicaires épiscopaux ne portaient ni combines à manches longues ni caleçons. Ils jouaient ardemment avec les concubines qui passaient par la porte arrière pour offrir divertissements et jeux amoureux aux dignitaires de l'Église romaine. J'ai vu personnellement les photos non publiées chez François-J. Lessard. Les combines et les malversations de l'Église de Rome, dévoilées par le "vieux tigre de la rue Saint-Jacques" qui, un jour, avait presque réussi à ébranler les colonnes du temple de la haute finance canadienne, ont fait beaucoup jaser ceux qui ont lu «Les héritiers de l'impérialisme romain».
François-J. Lessard a toujours dit oui à l'Église catholique. Il a toujours dit NON à l'Église romaine! Il me disait sa fierté d'avoir voté OUI aux référendums de 1980 et 1995. J'ai oublié de lui demander s'il comparait l'Église romaine au gouvernement canadien. Il aurait probablement sorti le fusil XV11 siècle muni d'une épée rouillée pour chasser les "voleurs" du temple.
Comme Che Guevara, François, tu es de ceux qui savent risquer leur peau pour démontrer leurs vérités. Démocrate, tu as toujours respecté le droit aux politiciens de commander des discours pour les déclarations ministérielles.
Tu n'as jamais tremblé devant les tigres de papier parce que les rugissements de François-J. Lessard ébranlaient les politiciens vauriens.
Trois fois salut François!
P.S. - Si tu rencontres Félix Leclerc, là-haut, dis-lui... Ne dis rien, François. Les vaut rien ne peuvent pas concevoir la vérité.
Nous pouvons lire gravé sur le monument funéraire:
"TOI,
tu as toute ta vie semé les idées.
Cultivé la mémoire,
émondé les idées reçues,
planté cent fois le drapeau,
éroché les sols les plus résistants,
affronté aussi plus d'un vent,
brassé, labouré, pioché!
Un sol riche.
Le soleil a réchauffé.
L'eau a vivifié.
Des fleurs ont poussé. Différentes! Uniques!
Mais toutes ont dans leur parfum une odeur de LIBERTÉ!
Ce s'rait-t'y à cause du jardinier".
Ta fille Louise.
François-J Lessard avait choisi le titre "Si Saint-Pierre savait ça..." en guise d'envoi aux éditeurs pour publication. Plusieurs éditeurs de chez nous n'ayant pas assez de couilles pour affronter l'Église du Québec ont répondu non accompagné d'une lettre vantant les qualité littéraire du texte.
Seule l'éditrice Louise Courteau avait assez de couille pour publier en 2005 "Les héritiers de l'impérialisme romain", de François-J Lessard.
Bonne lecture à ceux et celles qui ne craignent de faire face aux vérités cachées.
Ah! disait François en riant malicieusement, en sirotant un café chaud et une brioche, "si Saint-Pierre savait ça..." Il aurait modifié la liste des saints de l'Église romaine qui attendent à la porte le OK pour entrer au Paradis
Les règles du jeu de cache-cache épiscopal sont simples. Les participants se dévêtissent. Vous demandez au partenaire (masculin ou féminin) de fermer les yeux. Ça se joue les yeux bandés. Vous demandez au partenaire de compter lentement. Un, deux, trois, ..., ..., jusqu'à dix, en tiurnant les nombres dans votre bouche. le maître de jeu a quelques secondes pour bien cacher son zizi.
Au décompte de dix, sans avoir triché, le/la partenaire démarre au pas de course à la recherche du zizi préalablement bien savouré.
Les joueurs rapides gagnent rapidement le "gros lot". Ils peuvent, si désiré. faire sonner les grelots du vicaire épiscopal.
Le poète Verlaine parlait poétiquement de Fêtes galantes et sophistiquées.
Monsieur Gilles,
je n'ai pas fini encore la lecture du livre de François et je me bidonne à chaque page. Un travail de moine que d'avoir compilé cette recherche.
Dommage que certaines soutane ont été offusquées de ces vérités pas toujours bonne à dire. François aurait mérité un passage plus digne. Celui qui le recevra sur son étoile en jugera peut-être autrement.
Faudra lire L'Osservatore Romano et non l'Observatore qui obseverait l'Étoile de Bethléem.
Salutations mon cher Gilles.
Pierre Brasseur
Te rendre hommage avec des mots ne sera surement pas suffisant. François mon ami, tu as marqué ma vie. Tu m'as permis de rester debout et d'affronter les tempêtes. Défendre ses idées voilà ce que tu m'as appris. Je t'en serai toujours reconnaissant.. MERCI. Je te souhaite un repos bien mérité et si cela t'est possible veille sur nous. J'espère que l'on va se revoir et reprendre nos discussions.
Mort comme un chien???!!!
mon père est mort comme il le désirait,dans sa maison.De plus Monsieur Gilles sachez qu'un prêtre est venue lui donner les derniers sacrements.Vous êtes mal informer.
Marie-Josée Lessard
Bonsoir Marie-Josée,
Si vous relisez l'article, j'ai écrit que votre père "est mort comme un chien abandonné". Je n'ai pas titré que François votre père est "mort comme un chien abandonné ... de TOUS". Je sais qu'il est mort à son domicile à Pointe-Fortune, plus précisément au 593 Des Outaouais. Trois prêtres ont refusé de lui offrir les derniers sacrements avant de mourir. Je suis heureux d'apprendre qu'un prêtre est venu lui accorder les derniers sacrements.
Je sais aussi que plusieurs pointefortunais sont venus le saluer respectueusement une dernière fois à ses funérailles. Je sais aussi que plusieurs hypocrites ont assisté pieusement à ses funérailles, heureux d'apprendre que le "vieux tigre" rebelle et batailleur François-J.Lessard Lessard était enfin! mort.
Je sais que le franc parler de votre père suscitait souvent les polémiques. Il y avait les contre François-J. Lessard et les contre Francois-J. Lessard. Les contre Francois-J. Lessard chuchottaient régulièrement dans son dos et racontaient avec malice que votre père aurait dit ceci et aurait dit cela. Puisse le patriote François-J. Lessard reposer en paix au Paradis entre Lucifer et Dieu le Père.
Si votre père arbitait les chicanes religieuses là-haut,en disant avec sa manière de dire les choses " ah si Saint-Pierre savait ça...", et bien il y aurait moins de chicanes politiques et de disputes idéologiques sur la terre.
Salutations respectueuses,
Gilles Rivest
Monsieur Gilles.
Je suis heureuse de constater que plusieurs tenaient en haute estime mon père.Je sais très bien également que plusieurs se servaient de la "grande trappe" à mon père pour faire valoir leurs causes pour ensuite le trahir.J'ai en ma possesion plusieurs copies de son dernier livre que je cherche à écouler.Si certains de vos lecteurs sont intéresser à en avoir une copie qu'ils communiquent avec moi par courriel.
Mariejolm@hotmail.com
merci beaucoup