Mon grand amour, mon unique amour, toi, la femme de ma vie, depuis 53 ans tu m'as tout donné, tout appris, tout pardonné.
Tu as été et tu seras toujours ma plus belle chanson d'amour. Toutes les romances de Paris ou du muguet, tu les as chantées, avec moi, tu les as écrites dans tes calepins scolaires.
Tu connaissais toutes les chansons de l'abbé Gadbois et tu les as chantées, souvent la nuit pour nos deux adorables enfants, Lise et Alain.
Plus tard, tu as ajouté à ton répertoire "L'arbre est dans les feuilles, L'ami à la tendresse, Le petit bonheur..." Je voulais être chanteur, je suis devenu journaliste, imprésario. Tu m'a laissé faire à ma guise et tu m'as toujours suivi dans mon cheminement artistique ou politique.
Finalement, c'est toi qui me forçais comme mes amis Robert-Lionel Séguin, mon père Édouard, et Marcel Bourbonnais, à donner un sens patriotique à ma vie.
Tu suivais tout ce qui se passait à la radio, à la télévision, dans les journaux. Tu montais avec moi aux barricades pour défendre notre langue, aussi bien à Saint-Léonard, à McGill ou devant le Parlement de Québec. Tu as été vraiment la grande femme à côté du petit homme qui voulait devenir grand.
Mes amis les artistes, les chanteurs en particulier - plusieurs sont ici pour te rendre témoignage - sont devenus tes amis et souvent tes invités à ta table. Tu savais écouter leurs confidences et les encourager. Tous appréciaient ta chaleur humaine, ta délicatesse, ta générosité.
Dans la famille des Brouillard et des Vignola, tu occupais une place de choix pour le rôle que tu jouais en douceur et en simplicité, toi la femme de foi inébranlable, tu as prié pour tous ceux qui souffraient et tes prières étaient souvent exaucées. Tu voulais finir tes jours dans ton église, à Saint-Léonard, entourée de tes proches, de ceux et celles que tu aimes d'amour et de grande amitié.
Du 14 décembre au 26 décembre, à l'hôpital Santa Gabrini, nous avons vécu de grands moments d'amour. Tu nous a parlé à chacun de nous, souvent avec beaucoup de difficultés. Tu trouvais encore les mots pour nous réconforter. Tes belles-soeurs Huguette et Claudette, tes petites-filles, et Lise, (notre fille) au téléphone de Paris, et Alain blotti contre toi.
Nous t'aimons tellement et étions impuissants devant l'évidence de ton dernier voyage. Le destin a choisi de t'inviter à célébrer tes 80 ans, avec tous ceux qui nous ont quitté sur cette terre.
Mon bel amour, je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai comme dans la chanson de Francis Cabrel. Je te dis Merci, cent fois, mille fois.
Merci pour tout l'amour que tu m'as donné jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ton dernier souffle de vie, tu m'as parlé et même réconforté et tu m'as tracé la route à suivre. Tu m'as même encouragé à me battre pour défendre notre langue par le biais de mes livres sur la chanson et mes petites causeries auprès des adultes et des écoliers.
Merci bel amour, mon unique amour.
Toi, la femme de mes rêves et de ma vie à qui j'aurais voulu dire plus souvent que je l'aimais, que je l'adorais. J'aurais voulu te chanter encore et encore des couplets de la chanson de Jean-Pierre Ferland "Les noces d'or" reprise par Félix Leclerc :
"Je te crois et pourtant
je n'aurais jamais cru
autant d'anniversaires
en si peu de saisons.
Depuis déjà longtemps
je ne les compte plus
de la même manière
de la même façon.
Avec le temps qui court
depuis que je sais que tu m'aimes
je compte tout par jour
par nuits et par semaines.
Je ne t'embrasse plus
je ne prends plus le temps
de te dire je t'aime
encore et mieux qu'avant.
Mais tu n'as rien perdu
dans l'âge et dans le temps
au fin fond de moi-même
je reste ton amant.
Si les gestes ont changé
le gout reste le même
après le cinquantième
comme avant le premier.
Dernier bout de ma vie
ma seule et ma dernière
bon anniversaire
mon amour, mon amie".
Merci à vous tous qui êtes là pour rendre hommage à Pauline. Vos appels téléphoniques, vos lettres m'ont donné le gout de continuer sur la route de l'amitié, des chansons et du partage. Ce matin, mon ami Fernand Labelle, me téléphonait une autre dois; il me rappelait ces paroles de Lamartine en 1817 "un être me manque aujourd'hui et le monde est dépeuplé... Le temps n'a pas de rêves, il coule et nous passons..."
Texte de Marcel Brouillard
Lu par Guy Godin aux obsèques de Pauline Brouillard-Vignola
en l'église de Saint-Léonard le 29 décembre 2006.
Tu as été et tu seras toujours ma plus belle chanson d'amour. Toutes les romances de Paris ou du muguet, tu les as chantées, avec moi, tu les as écrites dans tes calepins scolaires.
Tu connaissais toutes les chansons de l'abbé Gadbois et tu les as chantées, souvent la nuit pour nos deux adorables enfants, Lise et Alain.
Plus tard, tu as ajouté à ton répertoire "L'arbre est dans les feuilles, L'ami à la tendresse, Le petit bonheur..." Je voulais être chanteur, je suis devenu journaliste, imprésario. Tu m'a laissé faire à ma guise et tu m'as toujours suivi dans mon cheminement artistique ou politique.
Finalement, c'est toi qui me forçais comme mes amis Robert-Lionel Séguin, mon père Édouard, et Marcel Bourbonnais, à donner un sens patriotique à ma vie.
Tu suivais tout ce qui se passait à la radio, à la télévision, dans les journaux. Tu montais avec moi aux barricades pour défendre notre langue, aussi bien à Saint-Léonard, à McGill ou devant le Parlement de Québec. Tu as été vraiment la grande femme à côté du petit homme qui voulait devenir grand.
Mes amis les artistes, les chanteurs en particulier - plusieurs sont ici pour te rendre témoignage - sont devenus tes amis et souvent tes invités à ta table. Tu savais écouter leurs confidences et les encourager. Tous appréciaient ta chaleur humaine, ta délicatesse, ta générosité.
Dans la famille des Brouillard et des Vignola, tu occupais une place de choix pour le rôle que tu jouais en douceur et en simplicité, toi la femme de foi inébranlable, tu as prié pour tous ceux qui souffraient et tes prières étaient souvent exaucées. Tu voulais finir tes jours dans ton église, à Saint-Léonard, entourée de tes proches, de ceux et celles que tu aimes d'amour et de grande amitié.
Du 14 décembre au 26 décembre, à l'hôpital Santa Gabrini, nous avons vécu de grands moments d'amour. Tu nous a parlé à chacun de nous, souvent avec beaucoup de difficultés. Tu trouvais encore les mots pour nous réconforter. Tes belles-soeurs Huguette et Claudette, tes petites-filles, et Lise, (notre fille) au téléphone de Paris, et Alain blotti contre toi.
Nous t'aimons tellement et étions impuissants devant l'évidence de ton dernier voyage. Le destin a choisi de t'inviter à célébrer tes 80 ans, avec tous ceux qui nous ont quitté sur cette terre.
Mon bel amour, je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai comme dans la chanson de Francis Cabrel. Je te dis Merci, cent fois, mille fois.
Merci pour tout l'amour que tu m'as donné jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ton dernier souffle de vie, tu m'as parlé et même réconforté et tu m'as tracé la route à suivre. Tu m'as même encouragé à me battre pour défendre notre langue par le biais de mes livres sur la chanson et mes petites causeries auprès des adultes et des écoliers.
Merci bel amour, mon unique amour.
Toi, la femme de mes rêves et de ma vie à qui j'aurais voulu dire plus souvent que je l'aimais, que je l'adorais. J'aurais voulu te chanter encore et encore des couplets de la chanson de Jean-Pierre Ferland "Les noces d'or" reprise par Félix Leclerc :
"Je te crois et pourtant
je n'aurais jamais cru
autant d'anniversaires
en si peu de saisons.
Depuis déjà longtemps
je ne les compte plus
de la même manière
de la même façon.
Avec le temps qui court
depuis que je sais que tu m'aimes
je compte tout par jour
par nuits et par semaines.
Je ne t'embrasse plus
je ne prends plus le temps
de te dire je t'aime
encore et mieux qu'avant.
Mais tu n'as rien perdu
dans l'âge et dans le temps
au fin fond de moi-même
je reste ton amant.
Si les gestes ont changé
le gout reste le même
après le cinquantième
comme avant le premier.
Dernier bout de ma vie
ma seule et ma dernière
bon anniversaire
mon amour, mon amie".
Merci à vous tous qui êtes là pour rendre hommage à Pauline. Vos appels téléphoniques, vos lettres m'ont donné le gout de continuer sur la route de l'amitié, des chansons et du partage. Ce matin, mon ami Fernand Labelle, me téléphonait une autre dois; il me rappelait ces paroles de Lamartine en 1817 "un être me manque aujourd'hui et le monde est dépeuplé... Le temps n'a pas de rêves, il coule et nous passons..."
Texte de Marcel Brouillard
Lu par Guy Godin aux obsèques de Pauline Brouillard-Vignola
en l'église de Saint-Léonard le 29 décembre 2006.
Marcel, ton "bel amour" est retournée à l'incréé. Les souvenirs des temps passés flottent respectueusement en toi. Ton "grand amour" n'est plus ici sur la planète terre.
La vie de Pauline Brouillard-Vignola s'est achevée le 26 décembre à l'hôpital Santa Cabrini. La loi de l'impermanence a frappé durement la famille Vignola-Brouillard. N'oublie que le sang des Vignolas coule énergiquement dans les veines des enfants de Marcel Brouillard et Pauline Vignola- Brouillard. Les Brouillard sont tous débrouillards, autrement dit ils se débrouillent habilement.
Que les mérites de la vie de Pauline, la "femme de ta vie", éclairent le chemin à parcoiurir sur le sentier des amitiés éternelles.
Gilles Rivest,
moine zen.
Merci à Marcel Brouillard pour ce beau texte à l'endroit de son épouse, des éloges très méritées. Je me rappelle de Pauline lors de réceptions chez Thérèse, ma soeur, et chez Marcel Bourbonnais. Je me souviens aussi des rencontres lors de vernissages de Bourbonnais ou de lancements toujours bien orchestrés par Brouillard. Je me rappelle surtout d'un sourire des plus accueillant que Pauline vous lançais en guise de bienvenue.
Du haut de son Étoile, Pauline nous observe sourire en coin, en attendant de nous souhaiter la bienvenue sur l'Étoile de notre pays.
Mes sympathies à Marcel et aux familles Brouillard et Vignola. Pauline vous aimais beaucoup et vous lui rendiez bien.