À la recherche du temps mémorable en ce sciècle de temps fous. Dumas sur scène. Sur scène simplement pour chanter l'urgence d fixer le temps. Avant que le temps ne se faufile derrière les absences répétées, quelque part entre le rêve et les moments à vivre intensément. Arrêter. Arrêter quelques minutes. Juste quelques courtes minutes de temps pour soi. Du temps pour ce que nous sommes ou ce que nous aimerions être. La poussière des brefs élans émotifs se mêle aux rayons lumineux. Les éclairages de scène n'arrivent pas à se fixer. Dumas arriste authentique chante lentement.

Steve Dumas pompiste et Dumas artiste. C'est parti!

Les musiciens marchent presque sans bruit sur scène. L'homme de la soirée est là bien présent. Oui Dumas est là un peu nerveux, quelque peu inquiet de ce que nous ne savons quoi. comme si l'artiste attendait le métro à la station Chez Maurice à Saint-Lazare. La voix mielleuse du chanteur accompagne les chansons au gré des chansons. Ne sommes-nous pas à la dérive? Il serait à conseiller de choisir l'altitude.

Grimper.

Grimper.

Grimper là-haut...

Derrière les nébuleuses. C'est peut-être ici ce soir que tout se jouera sur la scène du Bar Chez Maurice.

Il fait froid. Il y a lbeaucoup de chaleur sous les faisceaux lumineux. Un spectacle où les cris du coeur font bon ménage avec la soif d'entendre ce que les spectateur aimeraient entendre depuis si longtemps. Les têtes tournent niraculeusement. L'hiver est retourné au Groenland au pays des froidures sibériennes. Des instants inoubliables les yeux fermés.

Apprendre à voir l'invisible en suivant les sonorités à la guitare.

Est-on mal aimé? Sommes-nous les bien-aimés?

Aimer vraiment Dumas c'est dire à Steve "Good show amigo!" Nous nous reverrons. Nous avons tant et tant de choses à se dire confidentiellement.

Photos: Michel Leduc