Les vedettes pré-usinées de la cacadémie pourraient aller suivre des cours de solfège et de pose de voix, si elles le désirent. Histoire de nous reposer les oreilles. Ce soir, France D'Amour débarque sur scène au Bar chez Maurice. C'est une vedette "hors de tout doute". Une chanteuse captivante. Une raconteuse de brèves histoires et d'anecdotes succulentes. France est un peu sauvageonne. Un peu féline. Une lionne non capturable. Elle articule solide les chants d'amour. Guitare en mains, elle sait piéger les hommes au filet pour l'amour de France.
"Est-ce que tu sais comment je m'appelle les nuits où je m'ennuie de toi"? On ne sait pas si elle parle à sa guitare ou si elle ne désire que jaser un peu ou beaucoup parler avec les hommes qui essaieraient de comprendre son cri du coeur.
"Je veux croire au ciel, malgré la Terre
Je veux être bien, je veux être mieux
Et dire je t'aime avant de me taire
Et voir l'amour après nous deux".
"Tu sais chanter c'est pas ce que l'on croit
Etre sur scène c'est pas normal
C'est vivre seul avec sa voix
Est-ce que tu sais
Comment ça fait mal?"
Elle chante avec la voix des anges déchus. "Love", my love, my dear mon amour.
"J'avais le droit de te séduire
De te faire des avances
Tu permettais que je t'admire
Que je t'appelle souvent.
Je pouvais chialer, je pouvais rire
Me réfugier dans tes bras
Tout ce que tu as su m'interdire
C'est de m'attacher à toi."
Ah! Nous revoir! soupire France D'Amour. Le micro shake.
"Par le hasard
Sans que l'on sache
Ou bien prévoir
Éviter l'impasse
Je voudrais seulement savoir
Si on pouvait se revoir
J'ai beau me dire
Passe le temps
Je cherche à fuir
Obstinément
Alors juste pour savoir
J'aimerais bien te revoir
C'était l'hiver sans le froid
C'était l'enfance avec des droits
Alors juste pour savoir
J'aimerais tant nous revoir."
Les musiciens sont complices. Le percussionniste est piégé dans sa cage de fiberglass. Le guitariste a placé la fourche rouge du diable au bout d'un long phallus. Fallusse-t-il que nous sachions que perforer maladroitement le coeur de France D'Amour c'est hors de tout doute que France chantera éternellement. "Quand j'pense à toi j'entends ta voix". Elle entend une voix, l'âme déchirée. Y a-t-il quelqu'un pour saisir au vol la voix de France D'Amour? La voix de la chanteuse se balade entre la scène et la console à 1 000 pistes. Et personne ne console la p'tite fille qui a tant pleuré le divorce de papa et maman.
De retour à la maison, après le spectacle, les cacadémistes chantent à la radio "moi je l'aime, moi je l'aime, moi je l'aime". Je sais et j'ai compris que tu l'aimes. As-tu autre chose à dire? "Que des mots", chante France D'Amour, seule en scène avec un coeur suffisamment ardent pour réchauffer tous les uns et les autres qui croient encore que la vie c'est l'amour. God is sex. Sex is life. Life is love.
Love,
love,
mon amour.
Oui, France, c'est exactement comme tu chantes. "La vie est belle quand..."
Pour savoir quand, il faut acheter le CD "HORS DE TOUT DOUTE" signé France D'Amour.
Et vivre d'amour et de pain, sans cosmétiques.
"Est-ce que tu sais comment je m'appelle les nuits où je m'ennuie de toi"? On ne sait pas si elle parle à sa guitare ou si elle ne désire que jaser un peu ou beaucoup parler avec les hommes qui essaieraient de comprendre son cri du coeur.
"Je veux croire au ciel, malgré la Terre
Je veux être bien, je veux être mieux
Et dire je t'aime avant de me taire
Et voir l'amour après nous deux".
"Tu sais chanter c'est pas ce que l'on croit
Etre sur scène c'est pas normal
C'est vivre seul avec sa voix
Est-ce que tu sais
Comment ça fait mal?"
Elle chante avec la voix des anges déchus. "Love", my love, my dear mon amour.
"J'avais le droit de te séduire
De te faire des avances
Tu permettais que je t'admire
Que je t'appelle souvent.
Je pouvais chialer, je pouvais rire
Me réfugier dans tes bras
Tout ce que tu as su m'interdire
C'est de m'attacher à toi."
Ah! Nous revoir! soupire France D'Amour. Le micro shake.
"Par le hasard
Sans que l'on sache
Ou bien prévoir
Éviter l'impasse
Je voudrais seulement savoir
Si on pouvait se revoir
J'ai beau me dire
Passe le temps
Je cherche à fuir
Obstinément
Alors juste pour savoir
J'aimerais bien te revoir
C'était l'hiver sans le froid
C'était l'enfance avec des droits
Alors juste pour savoir
J'aimerais tant nous revoir."
Les musiciens sont complices. Le percussionniste est piégé dans sa cage de fiberglass. Le guitariste a placé la fourche rouge du diable au bout d'un long phallus. Fallusse-t-il que nous sachions que perforer maladroitement le coeur de France D'Amour c'est hors de tout doute que France chantera éternellement. "Quand j'pense à toi j'entends ta voix". Elle entend une voix, l'âme déchirée. Y a-t-il quelqu'un pour saisir au vol la voix de France D'Amour? La voix de la chanteuse se balade entre la scène et la console à 1 000 pistes. Et personne ne console la p'tite fille qui a tant pleuré le divorce de papa et maman.
De retour à la maison, après le spectacle, les cacadémistes chantent à la radio "moi je l'aime, moi je l'aime, moi je l'aime". Je sais et j'ai compris que tu l'aimes. As-tu autre chose à dire? "Que des mots", chante France D'Amour, seule en scène avec un coeur suffisamment ardent pour réchauffer tous les uns et les autres qui croient encore que la vie c'est l'amour. God is sex. Sex is life. Life is love.
Love,
love,
mon amour.
Oui, France, c'est exactement comme tu chantes. "La vie est belle quand..."
Pour savoir quand, il faut acheter le CD "HORS DE TOUT DOUTE" signé France D'Amour.
Et vivre d'amour et de pain, sans cosmétiques.
Pierre-Elliot & Justin encore dans le trou d'eau
4 commentaires Publié par Gilles Rivest le 26.10.06 à 7:37 p.m..La famille Trudeau rides again. Vous connaissez Justin Trudeau? Justin sourit aux caméras de télévision radio-canadienne pour nous dire d'autres conneries trudeauistes, version new-age. Avec le retour de Justin pour gonfler les rangs du Parti libéral du Canada, we are just "in the marde," encore et encore dans la merde. Si vous préférez, disons le autrement. Disons diplomatiquement que les Québécois seront encore et encore just in the trou d'eau. Qu'y a-t-il dans le trou d'eau? De vieilles copies de l'entente du lac Meech qui flottent au fond, au fond du trou yes sir. Les vieux papiers constitutionnels sont inutilisables. Les mouvements écologistes ne peuvent même pas recycler les feuilles jaunies, ne peuvent plus les muter de papier hygiénique , le papier de toilette anti-scandale des commandites, ne peuvent plus muter, disais-je, en torchon pour le nettoyage des murs de la Chambre des communes. Trop d'écologistes disent que "ca pue", que ca sent le canadien XVI siècle au bureau du Premier ministre Harper. Ça donne les blues si nous ne respirons que l'atmosphère du protocole de Kyoto non respecté. Et Justin prévient les électeurs canadiens. Les idéaux nationalistes québécois sont périmés.
Les évêques allemands se plaignaient de la lenteur du peuple de Dieu qui avançait péniblement. Ils regardaient souvent derrière eux. Ils vérifaient si le "bon peuple" de Dieu suivait la marche. Un simple curé vivant au presbytère de Crabtree Mills regarda en avant. Oh! quelle ne fut pas agréable la surprise... Il vit le peuple de Dieu qui attendait les évêques allemands en sirotant un mélange d'eau bénite et de vin de messe. Ça doit surement être de l'eau puisée au trou de PET, Pierre-Elliot Trudeau. Réal Caouette disait en bégayant légèrement qu'il aimait déguster des ca-caouètes créditistes et que ca sentait le "torrieu de vieux pet".
Au pays du jamais vu avec Richard Séguin
0 commentaires Publié par Gilles Rivest le 17.10.06 à 8:44 a.m..
Une exposition à ciel ouvert sous la toiture du Musée Régional de Vaudreuil-Soulanges. Richard Séguin, artiste-graveur, nous invite à venir jeter un regard attentif . L'artiste a chaussé les sabots d'aluminium avant d'explorer les espaces sidéraux. Un ami sculpteur y a gravé une fleur de lys. Attachez solidement votre ceinture. Nous décollons avec le chef-pilote Richard Séguin. On va ben "finir par arriver quelque part". Yes sir. Mets les gaz, Richard. Il faut ajouter à vos bagages deux paires de "semelles de la nuit". Par le hublot, à votre gauche, vous voyez les habitants du "pays des loups". A votre droite, le "guérisseur de voyelles". Entendez-vous le "son des songes"? Écoutez attentivement. Encore plus attentivement. Une voix venue du fond des âges chuchote à nos oreilles . La voix raconte "JE T'ENTENDS RÊVER DE TERRES FÉCONDES".
Double vie, double vie. Mon âme, ma soeur bien-aimée, ma tendresse qui attend que je déplace les cendres avec le tisonnier. Au nord, il y a "Jack et la maison de Gabriel Lévesque". Si vous tournez la tête, quelqu'un vous sourit. Deux petits clins d'oeil pour vous dire que notre vraie demeure c'est l'instant présent. Au fond de la mémoire, si nous descendons courageusement, il y a ce "besoin du Nord dans mes os, dans ma chair", . Ce "besoin de le sentir en plein jour traverser la rivière" quand le`silence ...se tait Avez-vous remarqué l'autre "pays où rien ne brille"? "C'est aussi, aussi ma famille. Et c'est ton frère et c'est ta fille". Si nous marchions ensemble sur la route du silence.
Respirer aux rythmes de Richard Séguin, le poète et chansonnier, et l'artiste et le graveur aux doigts d'or. Pourquoi ne pas nous laisser attirer par les sourires et les soupirs des oeuvres de l'artiste? Si nous regardions, attentivement, n'entendons-nous point les couleurs de l'atmosphère? L'appel au voyage, l'appel à fermer les yeux et bourlinguer au-delà du par-delà . Si nous avancions courageusement, derrière le rideau de scène rouge et noir. Il y a la vie. Il y a aussi la mort. Qui nous tend les bras. De retour chez lui, accoudé sur les presses de l'atelier, Richard Séguin chante" que c'est-y beau". Oui que c'est beau la vie. Il y a comme un air, un vieux rock zen qui turlutte qui chante et qui danse dans sa tête.
Richard Séguin répondra aux questions des amateurs de beaux arts, le 29 octobre, de 14 à 16 heures. Où? Au Musée Régional de Vaudreuil-Soulanges. Vous pouvez aussi venir voir si l'une de ses oeuvres vous déclare langoureusement à l'oreille "je veux que tu..., amène-moi donc chez toi". Je serais "heureux de vivre acroché à un mur du salon. Promis que je te dis". Je te le redis que je ne te "dérangerai pas beaucoup, presque pas".
Pour information sur les heures de visite: 450-455-2092.
Une balade inoubliable où la musique des couleurs séguinoises est comme si nous entendions encore une fois quand papa ou maman fredonnait notre berceuse tant aimée. Les oeuvres de Richard Séguin sont des trésors picturaux que nous pouvons acquérir à prix qui ne vide pas notre compte en banque. Y faut pas oublier nos versements de fins de mois.
Double vie, double vie. Mon âme, ma soeur bien-aimée, ma tendresse qui attend que je déplace les cendres avec le tisonnier. Au nord, il y a "Jack et la maison de Gabriel Lévesque". Si vous tournez la tête, quelqu'un vous sourit. Deux petits clins d'oeil pour vous dire que notre vraie demeure c'est l'instant présent. Au fond de la mémoire, si nous descendons courageusement, il y a ce "besoin du Nord dans mes os, dans ma chair", . Ce "besoin de le sentir en plein jour traverser la rivière" quand le`silence ...se tait Avez-vous remarqué l'autre "pays où rien ne brille"? "C'est aussi, aussi ma famille. Et c'est ton frère et c'est ta fille". Si nous marchions ensemble sur la route du silence.
Respirer aux rythmes de Richard Séguin, le poète et chansonnier, et l'artiste et le graveur aux doigts d'or. Pourquoi ne pas nous laisser attirer par les sourires et les soupirs des oeuvres de l'artiste? Si nous regardions, attentivement, n'entendons-nous point les couleurs de l'atmosphère? L'appel au voyage, l'appel à fermer les yeux et bourlinguer au-delà du par-delà . Si nous avancions courageusement, derrière le rideau de scène rouge et noir. Il y a la vie. Il y a aussi la mort. Qui nous tend les bras. De retour chez lui, accoudé sur les presses de l'atelier, Richard Séguin chante" que c'est-y beau". Oui que c'est beau la vie. Il y a comme un air, un vieux rock zen qui turlutte qui chante et qui danse dans sa tête.
Richard Séguin répondra aux questions des amateurs de beaux arts, le 29 octobre, de 14 à 16 heures. Où? Au Musée Régional de Vaudreuil-Soulanges. Vous pouvez aussi venir voir si l'une de ses oeuvres vous déclare langoureusement à l'oreille "je veux que tu..., amène-moi donc chez toi". Je serais "heureux de vivre acroché à un mur du salon. Promis que je te dis". Je te le redis que je ne te "dérangerai pas beaucoup, presque pas".
Pour information sur les heures de visite: 450-455-2092.
Une balade inoubliable où la musique des couleurs séguinoises est comme si nous entendions encore une fois quand papa ou maman fredonnait notre berceuse tant aimée. Les oeuvres de Richard Séguin sont des trésors picturaux que nous pouvons acquérir à prix qui ne vide pas notre compte en banque. Y faut pas oublier nos versements de fins de mois.
Oeuvre de l'artiste Richard Caplette
complétée le 11 février 2007. Pourquoi
le conducteur de la locomotive meurtrière
est-il muselé?
Caméraman, "zoom in" sur le 7 octobre 1966. Premier vendredi du mois d'octobre. Les élèves parlent tous du "gros party" à Hudson, ce soir. Les parents qui le peuvent conduisent les ados à Hudson. Les autobus jaunes ont fixé quelques points de ramassage de swigneux dynamiques. Un premier autobus décolle de l'école Saint-Jean Baptiste. La gang chante SEE SEE RIDER du groupe "The animals". C'est parti mon kiki! Les ados survoltés are aboard. La barrière du CN est baissée. L'autobus jaune fait un arrêt. La barrière lève. Le conducteur démarre à nouveau. L'autobus traverse avec les chanteurs la première barrière, puis la deuxième voies ferrées. Qu'est-ce que c'est que ça? Un deuxième train venant de Montréal heurte de plein fouet l'autobus. Une grosse boule de feu. L'explosion qui grimpe dans les airs. On entend les premiers cris et hurlements. Le choc visuel est brutal. Plusieurs copains et copines de classes sont démenbrés. Une tête ici. Un bras? Un peu plus loin. Et une jambe là-bas. Les corps brûlent encore. Ils ne respirent plus. Les parents ayant appris à la télé ce qui leur semblait impossible arrivaient au pas de course. Plusieurs hurlaient. Les mamans criaient. On ne se gênait pas pour bousculer les secouristes. Où est "mon fils"? "Ma fille" est-elle vivante? Plusieurs parents assommés ne veulaient pas vraiment voir leur enfant étendu. Sans vie. La gorge est coincée comme dans un étau brûlant. Comme si un morceau de train chauffé à 2000 degrés s'était installé quelque part dans le gosier.
Premier bilan provisoire: 20 morts.
Normand Barry, 16 ans.
Gaétan Bélanger, 15 ans.
Renée Besner, 14 ans.
Guy Boucher, 15 ans.
Linda Brosseau, 13 ans.
Fernand Caron, 19 ans.
Gilles Dionne, 15 ans.
Lise Dionne, 14 ans.
Marcel Fleury, 20 ans. Conducteur de l'autobus jaune.
Diane Leduc, 13 ans.
André Levac, 14 ans.
Suzanne Levac, 13 ans.
Daniel Ménard, 16 ans.
André Paiement, 16 ans.
Gisèle Poudrier, 15 ans.
Louise Prévost, 15 ans.
Marcel Richard, 16 ans.
Jacques Riendeau, 16 ans.
Michel Robillard, 17 ans.
Et Carole Robert, 12 ans.
Un nuage rouge-sang flotte au-dessus du train. Vingt-cinq personnes ont survécu. Les ambulances arrivent pour les premiers transports des rescapés. On les conduit le plus rapidement possible. Direction: centres hospitaliers de la région. Valleyfield, Lakeshore et Montréal. Les sirènes hurlent presque sans arrêt. Une vision d'enfer. Une vision indescriptible. L'incroyable cauchemar. Si l'enfer existe, ça doit ressembler à cela. Les corps embaumés, bien coiffés, reviennent dans de beaux cerceuils. On aligne les cercueils au Centre sportif du Campus de la Cité des Jeunes. Quelques parents préfèrent de petites funérailles, intimes et discrètes, pour la mise en terre de "leur" enfant. Puis les cloches de l'église de Vaudreuil convoquent parents et amis à quelques moments de recueillement, de solidarité. Le rituel chrétien des funérailles collectives des ados allège l'atmosphère du centre sportif. La nouvelle a fait rapidement le tour du monde. On cherche à comprendre l'incompréhensible. On cherche des coupables. Les ados font la manchette des grands quotidiens. Paris. New-York. Los Angeles. Kyoto. Moscou.Pekin. Pourquoi donc la maudite barrière n'a-t-elle pas fonctionné correctement? Le chauffeur de l'autobus a-t-il respecté le signal d'arrêt obligatoire? On chuchote. Beaucoup de "comering" sur le parvis du Campus de la Cité des Jeunes de Vaudreuil. Un élève fucké aurait-il levé la barrière? D'autres disent que quelqu'un aurait "vu" un policier lever la barrière. Ils ne sont pas vraiment certains de ce qu'ils ont vu, de ce qu'ils sont supposés avoir vu. L'employé du CN réparé le mécanisme de la barrière, le jour de la boule de feu qui flottait dans les airs. L'employé du Canadien National a-t-il bien fait son travail? Aurait-t-il caché son erreur après que les employeurs lui ont demandé de vérifier le mécanisme de la barrière? La machine à rumeurs s'emballe. Difficilement contrôlable. Les rescapés sont transportés. Les uns agonisants. D'autres inconscients. Il y a les comateux et les semi-comateux, transportés sur une civière. Nicole Bélanger décédera. 32 ans ans plus tard. À 48 ans. Elle ira rejoindre les ados survoltés. En haut sur la côte. Le coroner bâcle son travail trop hâtivement. Y a pas de coupables! Y aura donc pas de coupables. L'architecture de la grosse locomotive des années 50 est la seule coupable. Le conducteur du train ne pouvait pas voir clairement. Il y avait trop d'angles morts. Y avait beaucoup d'angles morts. Y avait aussi des vrais morts, qui gisaient sur le sol. Le Canadien National a fermé le dossier en remettant un gros chèque de 1000$ aux parents des victimes. Dégueulasse! Dégueulasse! Et je répète et je le redis. C'est dégueulasse, pour être certain d'être bien compris.
Si vous désirez savoir ce qui s'est "vraiment" passé, le 7 octobre 1966, achetez le dvd "SURVIVRE". Un documentaire exceptionnel, signé par deux femmes qui savent lire la surface et les dessous des événements. Deux noms à retenir. Sylvie Van Brabant, productrice. Et Francine Tougas, montage et réalisation du dvd SURVIVRE.
Leur coeur a souvent saigné durant quatre années de tournage.
Merci beaucoup Sylvie. Quarante-huit fois merci, Francine, pour le nombre des ados assis sur un siège de l'autobus jaune..
Si votre coeur est encore solide, vous pouvez vous procurer le dvd aux Hebdos du Suroît, tél.: 450-455-7955. Ou contacter Marie-Claude Lamoureux, tél.: 514-490-1102. Courriel: marielouve@sympatico.ca
Prix du dvd: 25 $ pour un document audiovisuel qui marquera l'histoire de la cinématographie québécoise. Le dvd "SURVIVRE" n'est pas le dixième épisode de votre téléroman préféré.
NB: La reproduction scannérisée de la une du Jounal THE MONTREAL STAR est une courtoisie du service des archives du quotidien THE GAZETTE, sans les odeurs des chairs encore fumantes. Les victimes du 7 octobre défilent comme des étoiles filantes au-dessus du Grand Montréal Métropolitain. Le nez collé aux feuilles de papier du rapport à soumettre, les coroners ne pourront jamais repérer la face cachée des catastrophes.
L'homocommercialus consomme les nouveaux produits zen. Tout est zen, disons commercialement zen. Du savon zen. Les parfums zen. Les crèmes de beauté... oui, oui! les crèmes à recolorer le visage sont aussi zen. Les déodorants sont zen itou et le tout nouveau papier hygiénique est zen. Ok c'est donc que tout est zen, ou presque. C'est vraiment 100% zen. Le nouveau papier hygiénique est zen et transparent. Vous pouvez voir instantanément si vos mains sont propres. Vous pouvez constater visuellement si vos selles ont traversé le papier de couleur transparente.
Invité à prononcer une conférence ...zen à la faculté de théologie de l'Université de Montréal, le professeur avait bien préparé quelques étudiants qui désiraient impressionner le moine zen-conférencier. Les étudiants bien préparés devaient tous poser des questions pertinentes. Comme le zen fonctionne souvent à contre-courant, le moine inversa l'animation prévue. Il commença par la période de questions. Un élève fort brillant posa une première question de 32 minutes. Il expliqua la philosophie du zen,du IV siècle avant Jésus-Christ à l'époque moderne. Il parla de la sociologie du zen, du mode de vie zen. Il parla avec éloquence des buts et des objectifs à court, à moyen et long terme aussi, des moines zen qui vivaient dans les monastères zen au Japon. Il récita une liste complète de 242 bouddhas qui auraient, supposément, vécu en Inde, puis traversé le Japon pour remonter à la source du Japon d'aujourd'hui. Il connaissait vraiment l'ensemble du dossier zen.
Stop! stop! stop! répliqua le moine zen. Avez-vous oublié d'attacher votre bouton à votre collet de chemise?
-Je ne porte pas de chemise présentement, répondit l'étudiant.
- Je vois. Je vois que vous ne portez ni collet, ni chemise, ni encolure, ni licou, ni collet de chemise, cela va de soi, répondit le moine. Je vois aussi que vous avez oublié d'attacher votre cordon de soulier, dit-il au futur Archevêque du diocèse de Montréal qui portait des souliers sans cordon. Les étudiants garçons ou filles riaient joyeusement du questionneur qui ne savait que répondre rien d'important. Profitant de la confusion généralisée, le moine brûla un billet de 50 $ devant les yeux éberlués des étudiants. Le moine dit: "J'ai une question fonda-mental/e pour vous. Après avoir brûlé cinquante dollars, suis-je "plus riche ou suis-je plus pauvre?" Les débats philosophiques de niveau universitaire pour universitaires passionnés et passionnants allaient "bon train". Le moine se retira sur la pointe des pieds en riant.
Deux semaines après avoir quitté en douce la salle de classe, le moine envoya par la poste les résultats d'un sondage zen qu'il avait réalisé chez lui.
- 100% des étudiants avaient répondu "oui" à la question "suis-je plus pauvre?"
- 100% des étudiants avaient répondu que le moine zen était plus "riche".
La marge d'erreur de la méthode d'analyse statistique est 100% scientifiquement reconnue. La loi du plus ou moins 2% est applicable . Le moine zen envoya donc, par la poste, à 100% des étudiants, une mini statuette plaquée or de Sainte-Anne-des-Nigauds. Etes-vous 100% zen ou 100% nigaud? Ou 100% ni l'un ni l'autre?
J'attends respectueusement votre commentaire.
Invité à prononcer une conférence ...zen à la faculté de théologie de l'Université de Montréal, le professeur avait bien préparé quelques étudiants qui désiraient impressionner le moine zen-conférencier. Les étudiants bien préparés devaient tous poser des questions pertinentes. Comme le zen fonctionne souvent à contre-courant, le moine inversa l'animation prévue. Il commença par la période de questions. Un élève fort brillant posa une première question de 32 minutes. Il expliqua la philosophie du zen,du IV siècle avant Jésus-Christ à l'époque moderne. Il parla de la sociologie du zen, du mode de vie zen. Il parla avec éloquence des buts et des objectifs à court, à moyen et long terme aussi, des moines zen qui vivaient dans les monastères zen au Japon. Il récita une liste complète de 242 bouddhas qui auraient, supposément, vécu en Inde, puis traversé le Japon pour remonter à la source du Japon d'aujourd'hui. Il connaissait vraiment l'ensemble du dossier zen.
Stop! stop! stop! répliqua le moine zen. Avez-vous oublié d'attacher votre bouton à votre collet de chemise?
-Je ne porte pas de chemise présentement, répondit l'étudiant.
- Je vois. Je vois que vous ne portez ni collet, ni chemise, ni encolure, ni licou, ni collet de chemise, cela va de soi, répondit le moine. Je vois aussi que vous avez oublié d'attacher votre cordon de soulier, dit-il au futur Archevêque du diocèse de Montréal qui portait des souliers sans cordon. Les étudiants garçons ou filles riaient joyeusement du questionneur qui ne savait que répondre rien d'important. Profitant de la confusion généralisée, le moine brûla un billet de 50 $ devant les yeux éberlués des étudiants. Le moine dit: "J'ai une question fonda-mental/e pour vous. Après avoir brûlé cinquante dollars, suis-je "plus riche ou suis-je plus pauvre?" Les débats philosophiques de niveau universitaire pour universitaires passionnés et passionnants allaient "bon train". Le moine se retira sur la pointe des pieds en riant.
Deux semaines après avoir quitté en douce la salle de classe, le moine envoya par la poste les résultats d'un sondage zen qu'il avait réalisé chez lui.
- 100% des étudiants avaient répondu "oui" à la question "suis-je plus pauvre?"
- 100% des étudiants avaient répondu que le moine zen était plus "riche".
La marge d'erreur de la méthode d'analyse statistique est 100% scientifiquement reconnue. La loi du plus ou moins 2% est applicable . Le moine zen envoya donc, par la poste, à 100% des étudiants, une mini statuette plaquée or de Sainte-Anne-des-Nigauds. Etes-vous 100% zen ou 100% nigaud? Ou 100% ni l'un ni l'autre?
J'attends respectueusement votre commentaire.
L'enquêteur Pierre-Marc Johnson sera encadré par un expert-conseil à sa droite et un expert-conseil à sa gauche. S'ajouteront à ce trio de nombreux conseillers juridiques qualifiés, qui achemineront pour le show télévisuel des caisses et des caisses et encore des caisses de documents à déposer en preuve. Sans parler des honoraires des conseillers juridiques experts, je me demande: le show ça coûtera combien aux payeurs de taxes québécois?
Photo-reporter indépendant et retraité, svp, ne pas lire photo-reporter indépendantiste, j'aimerais recevoir une accréditation de journaliste photo-reporter pour assister aux audiences publiques. Je sais bien que durant les audiences, seuls les juristes ont droit de poser des questions. Je suis convaincu que le Père, le Fils et le Saint-Esprit, autrement dit le trio Pierre-Marc Johnson, ex-Premier ministre du Québec, flanqué des deux experts-conseils, écouteront attentivement pour obtenir les informations requises pour la formule du rapport à remettre au Premier ministre, sans oublier de surveiller discrètement les clignotants des caméras de télévision.
Photo-reporter indépendant, je me demande si la loi des soumissions à présenter au gouvernement du Québec afin d'obtenir un/ et ou plusieurs contrats lucratifs, n'inclut pas les ententes de services professionnels alloués aux conseillers juridiques, notaires, etc, etc. Les journalistes ne font pas partie de cette catégorie. Si nous parlons sélection des professionnels, choisira-t-on, lors de discussions pas ouvertes au public, disons diplomatiquement lors des discussions en vase clos, les copains des amis des "petits amis" qui supportent financièrement, et de manière signficative, soit la PQ, soit le PLQ? Maintes fois les deux partis politiques. C'est parti mon kiki. La valse des nominations débute prochainement. Les amis des amis de l'ADQ et Option Citoyennes ne sont présentement pas dans la course aux contrats lucratifs.
Les honoraires professionnels seront-ils facturés à Jean Charest? Sauf erreur de jugement, les honoraires seront transférés au bureau du Premier ministre. Et les honorables payeurs de taxes québécois devront passer à la caisse. Je ne suis pas naïf. Le Père Noël ne paiera pas les factures avant le 25 décembre.
Deuxième question: j'ai en mémoire les travaux des amis rouges et des amis bleus. Le duo Brian Mulroney, mieux connu sous le nom de "Brian Malrunné", et Daniel Johnson Jr ont été mandatés pour présenter au gouvernement du Québec une "solution" pour que cessent les chicanes des médecins et gens d'affaires qui tirent fort de leur côté pour obtenir les contrats de réalisation du futur mégahôpital, aussi connu sous le nom de C.H.U.M. c'est- à -dire le Centre Hospitalier Universitaire de Montréal. Les juristes effaceront les points entre les lettres C.H.U.M. Si vous faites partie de la Ligue du Vieux chaudron anti-oxydant, vous allez avoir un ou plusieurs "chums" pour partager la boite à lunch des professionnels. Soyez donc assurés que plusieurs "chums" attendront à la porte d'entrée. Ils feront le pied de grue pour obtenir des contrats lucratifs. Les "chums" politiques s'en occupent. Ils sont bien organisés. Ils ont embauché quantité de lobbyistes professionnels. J'aimerais vérifier attentivement les factures qui seront acheminées ultérieurement sur le bureau du Premier ministre, M. Jean Charest.
Si nous étions politiquement réveillés, les élus à l'Assemblée Natonale du Québec voteraient une loi pour que les factures à venir soient adressées à Monsieur André Boisclair et/ ou Jean Charest, puis transférées au bureau du Premier ministre.
En attendant ce jour comme un rêveur utopiste, j'écoute et je réécoute et je réécoute "La valse à mille temps" de Jacques Brel. Et je rêve et je rêve. Et surtout, j'avoue publiquement que je n'ai pas voté depuis la crise d'octobre.
Je ne me souviens plus ce que raconte le grand Jacques dans la chanson "La valse à mille temps".
Elle revient Mademoiselle Mémoire. Elle chante à mon oreille:
"Au deuxième temps de la valse
On est deux tu es dans mes bras
Au deuxième temps de la valse
Nous comptons tous les deux un deux trois
Et Paris qui bat la mesure
Paris qui mesure notre émoi
Et Paris qui bat la mesure
Nous fredonne fredonne déjà"
Merci Jacques! Mille grosses bises.
Les rapports de la Commission pour la contamination du sang au Canada contiennent des milliers de pages, traduites dans la langue de Molière ou celle de William Shakespeare. Les rapports du juge Gomery sur le scandale des commandites contiennent eux aussi des milliers de pages, avec service de traductions anglaise et française. Les rapports sont ainsi plus volumineux. Le prochain rapport de la Commission Pierre-Marc Johnson sur l'analyse des causes de l'effondrement du viaduc de la Concorde contiendra-t-il lui aussi des milliers de pages, lisibles à la fois par les lecteurs francophones ou anglophones?
Cela précisé, Monsieur Gilles est soucieux. Combien de dizaines, voire de centaines de millions de dollars, ont été alloués pour les commisions ci-dessus mentionnées? Qui paiera la note? Réponse: cela va de soi que ce seront les honorables payeurs de taxes canadiens. Combien de politiciens, de médecins travaillant pour la Croix- Rouge canadienne, à cette époque, ont été condamnés pour les erreurs de jugement et les prises de décisions mortelles lorsqu'ils étaient responsables de la gestion du dossier du sang contaminé.? Sauf erreur, personne à ce jour. Les meilleurs conseillers juridiques, top niveau, ont été requis pour défendre de manière performante les intérêts des médecins et des leaders politiques en fonction durant cette période.
Le juge Gommery a fait un excellent travail pour le scandale des commandites. Le mandat qui lui avait été confié contenait un baillon subtil. Aucun politicien n'a été condamné après avoir subi un procès équitable. Les téléspectateurs ont savouré le spectacle des "balles de golf" signées Jean Chrétien.
C'était spectaculaire. On aurait dit un "freak" show. Deux ou trois pions, à la suite de la Commission John L.Gomery, devront remettre des pinottes pour avoir été trop gourmands. Et ceux qui ont fouillé allègrement dans les coffres du gouvernement canadien pour s'enrichir ou engraisser leur portefeuille d'hommes d'affaires qui savent faire des affaires? Devinez quoi? Ils sont disparus dans la nature, comme Ben Laden. Ni les services secrets canadiens ni les escouades policières affectées au Service des crimes économiques, ne peuvent les retracer. Je me demande qui paiera la note, honorables payeurs de taxes.
Qui, dites-moi?
Cela précisé, Monsieur Gilles est soucieux. Combien de dizaines, voire de centaines de millions de dollars, ont été alloués pour les commisions ci-dessus mentionnées? Qui paiera la note? Réponse: cela va de soi que ce seront les honorables payeurs de taxes canadiens. Combien de politiciens, de médecins travaillant pour la Croix- Rouge canadienne, à cette époque, ont été condamnés pour les erreurs de jugement et les prises de décisions mortelles lorsqu'ils étaient responsables de la gestion du dossier du sang contaminé.? Sauf erreur, personne à ce jour. Les meilleurs conseillers juridiques, top niveau, ont été requis pour défendre de manière performante les intérêts des médecins et des leaders politiques en fonction durant cette période.
Le juge Gommery a fait un excellent travail pour le scandale des commandites. Le mandat qui lui avait été confié contenait un baillon subtil. Aucun politicien n'a été condamné après avoir subi un procès équitable. Les téléspectateurs ont savouré le spectacle des "balles de golf" signées Jean Chrétien.
C'était spectaculaire. On aurait dit un "freak" show. Deux ou trois pions, à la suite de la Commission John L.Gomery, devront remettre des pinottes pour avoir été trop gourmands. Et ceux qui ont fouillé allègrement dans les coffres du gouvernement canadien pour s'enrichir ou engraisser leur portefeuille d'hommes d'affaires qui savent faire des affaires? Devinez quoi? Ils sont disparus dans la nature, comme Ben Laden. Ni les services secrets canadiens ni les escouades policières affectées au Service des crimes économiques, ne peuvent les retracer. Je me demande qui paiera la note, honorables payeurs de taxes.
Qui, dites-moi?