À ma belle Pauline!

Mon grand amour, mon unique amour, toi, la femme de ma vie, depuis 53 ans tu m'as tout donné, tout appris, tout pardonné.

Tu as été et tu seras toujours ma plus belle chanson d'amour. Toutes les romances de Paris ou du muguet, tu les as chantées, avec moi, tu les as écrites dans tes calepins scolaires.

Tu connaissais toutes les chansons de l'abbé Gadbois et tu les as chantées, souvent la nuit pour nos deux adorables enfants, Lise et Alain.
Plus tard, tu as ajouté à ton répertoire "L'arbre est dans les feuilles, L'ami à la tendresse, Le petit bonheur..." Je voulais être chanteur, je suis devenu journaliste, imprésario. Tu m'a laissé faire à ma guise et tu m'as toujours suivi dans mon cheminement artistique ou politique.

Finalement, c'est toi qui me forçais comme mes amis Robert-Lionel Séguin, mon père Édouard, et Marcel Bourbonnais, à donner un sens patriotique à ma vie.

Tu suivais tout ce qui se passait à la radio, à la télévision, dans les journaux. Tu montais avec moi aux barricades pour défendre notre langue, aussi bien à Saint-Léonard, à McGill ou devant le Parlement de Québec. Tu as été vraiment la grande femme à côté du petit homme qui voulait devenir grand.

Mes amis les artistes, les chanteurs en particulier - plusieurs sont ici pour te rendre témoignage - sont devenus tes amis et souvent tes invités à ta table. Tu savais écouter leurs confidences et les encourager. Tous appréciaient ta chaleur humaine, ta délicatesse, ta générosité.

Dans la famille des Brouillard et des Vignola, tu occupais une place de choix pour le rôle que tu jouais en douceur et en simplicité, toi la femme de foi inébranlable, tu as prié pour tous ceux qui souffraient et tes prières étaient souvent exaucées. Tu voulais finir tes jours dans ton église, à Saint-Léonard, entourée de tes proches, de ceux et celles que tu aimes d'amour et de grande amitié.

Du 14 décembre au 26 décembre, à l'hôpital Santa Gabrini, nous avons vécu de grands moments d'amour. Tu nous a parlé à chacun de nous, souvent avec beaucoup de difficultés. Tu trouvais encore les mots pour nous réconforter. Tes belles-soeurs Huguette et Claudette, tes petites-filles, et Lise, (notre fille) au téléphone de Paris, et Alain blotti contre toi.

Nous t'aimons tellement et étions impuissants devant l'évidence de ton dernier voyage. Le destin a choisi de t'inviter à célébrer tes 80 ans, avec tous ceux qui nous ont quitté sur cette terre.

Mon bel amour, je t'aimais, je t'aime et je t'aimerai comme dans la chanson de Francis Cabrel. Je te dis Merci, cent fois, mille fois.

Merci pour tout l'amour que tu m'as donné jusqu'à l'épuisement, jusqu'à ton dernier souffle de vie, tu m'as parlé et même réconforté et tu m'as tracé la route à suivre. Tu m'as même encouragé à me battre pour défendre notre langue par le biais de mes livres sur la chanson et mes petites causeries auprès des adultes et des écoliers.

Merci bel amour, mon unique amour.

Toi, la femme de mes rêves et de ma vie à qui j'aurais voulu dire plus souvent que je l'aimais, que je l'adorais. J'aurais voulu te chanter encore et encore des couplets de la chanson de Jean-Pierre Ferland "Les noces d'or" reprise par Félix Leclerc :

"Je te crois et pourtant
je n'aurais jamais cru
autant d'anniversaires
en si peu de saisons.

Depuis déjà longtemps
je ne les compte plus
de la même manière
de la même façon.

Avec le temps qui court
depuis que je sais que tu m'aimes
je compte tout par jour
par nuits et par semaines.

Je ne t'embrasse plus
je ne prends plus le temps
de te dire je t'aime
encore et mieux qu'avant.

Mais tu n'as rien perdu
dans l'âge et dans le temps
au fin fond de moi-même
je reste ton amant.

Si les gestes ont changé
le gout reste le même
après le cinquantième
comme avant le premier.

Dernier bout de ma vie
ma seule et ma dernière
bon anniversaire
mon amour, mon amie".


Merci à vous tous qui êtes là pour rendre hommage à Pauline. Vos appels téléphoniques, vos lettres m'ont donné le gout de continuer sur la route de l'amitié, des chansons et du partage. Ce matin, mon ami Fernand Labelle, me téléphonait une autre dois; il me rappelait ces paroles de Lamartine en 1817 "un être me manque aujourd'hui et le monde est dépeuplé... Le temps n'a pas de rêves, il coule et nous passons..."

Texte de Marcel Brouillard
Lu par Guy Godin aux obsèques de Pauline Brouillard-Vignola
en l'église de Saint-Léonard le 29 décembre 2006.

Eux aussi ne savent pas où aller



À gauche, le futur ministre des accommodements
raisonnables portant le turban du PLQ. Est-ce
le beau-frère de la Présidente du Conseil du trésor?

Hier 28 décembre. J'ai fait une courte visite a un ami alité qui ne peut utiliser qu'une seule main pour se raser. Une seule main pour nettoyer le rasoir électrique avec le petit balai à poils semi-rigides. Imaginez l'exercice suivant. Nous raser avec une seule main mobile, puis nettoyer les poils insérés entre les lames. De la chaise roulante, le miroir est presque inatteignable sur la tablette du bas de la petite pharmacie blanche pour personnes handicapées. L'architecte a oublié que les utilisateurs sont souvent coincés sur une chaise roulante. Une heure d'efforts inimaginables. De grimaces et de contorsions quasi olympiques. Si nous pouvions librement utiliser le rasoir électrique de la main gauche ou de la main droite, en chantant, les yeux à demi fermés, parfois entrouverts, pour vérifier si le rasage a bien coupé tous les poils superflus, quel bonheur! Faudra-t-il ensuite, toujours avec une seule main, éplucher une banane déposée sur le cabaret ajustable de la chaise roulante? Déjeuner-santé oblige. Mon ami a ouvert le fruit jaune avec autant d'efforts que s'il grimpait là-haut, au Paradis. Puis il déchiquète un sachet de gommes a nettoyer les dents. M'a-t-il ensuite demandé si je désirais une gomme? Oui madame. Il écoutait distraitement TVA. Faut vraiment pas avoir grand chose a faire pour écouter la tv, l'après-midi, dans un dans un fauteuil roulant de centre d'acceuil. Les séquelles neurologiques de l'AVC sont irréversibles. Le côté gauche est paralysé. Je dois écourter la visite entre le 25 décembre et le 1er janvier 2007, parce que la pensée de mon ami est presque non pensée.
Je rencontre une bénéficiaire octogénaire dans le corridor. Le dos courbé. Le menton appuyé solidement sur le thorax. La chaise roulante avance péniblement. Elle roule comme si les deux pieds sont jamés sur les freins. Chaque mouvement des épaules synchronisés aux avant-bras déplace la chaise à deux roues d'un pouce ou deux. Je lui demande si elle a besoin d'aide. Madame relève la tête, esquisse un sourire pour me dire qu'elle "ne sait pas ou aller".
En soirée, comme mon ami, ma pensée est presque non pensée. L'estomac digère lentement la tourtière et les cretons. J'écoute le bulletin de nouvelles. Le journaliste quitte Myriam Bédard pour nous montrer Jean Charest qui esquisse le bilan de l'année 2006 et nous annonce que les discussions concernant la prochaine campagne électorale parleront de santé pendant que le Parti Québécois essaiera de nous divertir en nous parlant du troisième référendum à tenir le plus rapidement possible, si le PQ remporte la victoire électorale cela va de soi.
Il me restait encore assez d'énergies pour me dire que, eux aussi les politiques, comme la dame octogénaire du centre d'accueil, eux politiciens ne savent pas ou aller. J'ai revu dans ma tête la vieille dame octogénaire. Avant de quitter le centre d'accueil, la vieille dame avait roulé aller-retour une dizaine de mètres. Cinq mètres aller et cinq mètres wayback. Elle avait entrepris courageusement le deuxième aller-retour.
La semaine prochaine. Je demanderai poliment combien d'aller-retour elle peut faire de kilométrage en une heure. Je complèterai un tableau de statistiques et j'enverrai les statistiques par courriel aux conseillers politiques-statisticologues de messieurs André Boisclair et Jean Charest.
Heureuse année 2007 aux boiclairistes invités à une balade dans la charrette libérale à Ti-Jean Charest.

J'ai pour vous un joli conte de Péperre Noel.

Vas-y Péperre, t'es capable!


Je vous offre un conte de Noël.
Ça commence bizarrement. Le petit Jésus adoré de tous ronfle dans la crèche. Marie a envoyé
Joseph au dépanneur pour remplacer le tire-lait électronique qui ne fonctionne uniquement que branché aux mamelles gouvernementales. Les Rois mages sont déguisés en soldats canadiens. Ils combattent les talibans, là-bas sur les plateaux afghans. Les choralistes de Jean Charest chantent en boucle " O Sainte nuit, nuit de paix". On s'ennuie à l'Assemblée nationale du Québec. Le ministre Philippe Couillard a signé une entente avec les médecins spécialistes du Québec "pour acheter la paix", dit-il. Les médecins spécialistes avaient menacé les valeureux soldats- ministres du Québec en disant qu'ils ne feront plus d'accouchements, terminé les accouchements, s'ils n'obtiennent pas les hausses salariales désirés. Si les menaces sont sérieuses, il est du devoir des législateurs démocratiquement élus "d'acheter la paix". Les mohawks-warriors ont savent aussi ce qu'il faut dire aux politiciens du Québec pour obtenir ce qu'ils désirent. Ils ont laissé courir la menace qu'il feraient sauter les pylones d'Hydro-Québec si le gouvernement tremblant ne leur donne pas ce qu'ils demandent. On n'est pas pour placer un policier, surveillant 24 heures par jour, les lignes haute tension. Ca "couterait combien aux québécois/québécoises", avait demandé en conférence de presse le ministre responsables des autochtones qui a signé une entente de paix avec un foulard warrior devant la figure. Les mohawks contrebandiers transportent toujours les fusils mitrailleurs AK-47 et les cigarettes des passeurs devant les policiers du Canada et du Québec qui ferment les yeux sur une ordonnance provenant des hautes sphères politiques canado-québécoises. C'est le prix à payer, marmonnent honteusement les politiciens pour acheter la paix.
Une autre solution au problème aurait été de dire à Stephen Harper que les mohawks-warriors qui se cachent derrière les pylones sont des "talibans". Harper aurait téléphoné immédiatement à son ami Georges War Bush pour l'informer de la situation. Une opération militaire nommée Hydro-Québec aurait été improvisée. Bombardements, chars d'assaut, avec beaucoup de bonbons à distribuer aux guerriers mohawks-warriors qui abandonneront la barricade. Plus de ligne électrique haute tension. Les pylones pulvérisés! Plus de talibans déguisés en mohawks, La sainte paix quoi.
Et l'électricité? C'est vrai. J'allais oublier les investisseurs américains ont besoin d'électricité pour fabriquer les tire-lait électroniques et les les avions chasseurs qui bombardent le sol irakien et les hauts plateaux afghans.

Le conte de Noël inattendu se termine avec une berceuse iroquoise.

"Dors, dors,
mon enfant chéri.
En cette nuit de paix,
Papa Charest et Maman Harper
n'ont pas peur.
Ils achèteront la paix
pour toi
pour que tu grandisses normalement
pour que tu ne sois pas effrayé
par les terroristes
ni les talibans.

Dors dors,
dors en paix mon "enfant Jésus"
mais ne ronfle pas trop bruyamment
pour ne pas réveiller papa et maman qui t'aiment.

Marie, réveille-toi, c'est l'heure de la tétine en caoutchouc,
hurle Joseph. C'est l'heure du lait maternisé industriellement. Le lait à saveur électrifiée est recommandé par les pédiatres of Canada et le gouvernement du Canada. Yes sir. C'est Pépère Noel qui dit "Joyeux Nouel" à tous ses nounours en peluche.

Voici le hot dog à 250.00 $. Imaginez le hot dog
à 1 000.00 $. Le ketchup sort par les oreilles,
si vous pressez trop sur le hot dog, et la moutarde
sort par les narines.

Le directeur général des élections du Québec, DGE, est-il un Dépendant des Gouvernements Électoralistes au pouvoir? Reconnu coupable après la vérification du DGE des allégations concernant les activités de financement illégales du PLQ, aucune sanction ne sera retenue contre le ministre de la Santé, M. Philippe Couillard. On ne peut pas "emprisonner Monsieur Couillard pour si peu", a expliqué le serviteur des partis politiques au pouvoir. Et, qui sait, avec un peu de pression diplomatique, Monsieur Couillard ne devrait-il pas recevoir au printemps 2007 la Médaille du Directeur Général des Élections du Québec pour sollicitation de financement illégal? C'est comme si le Juge Gommery attribuait à tous ceux et celles qui ont vidé les coffres de l'état de plusieurs milliers de dollars lors du scandale des commandites, comme si le Juge remettait une médaille honorifique. Pourquoi ne pas leur octroyer les ayant droit à un buste sculpté en or libéral offert par le gouvernement du Canada canadien avec un bonus de dix balles de golf signées Jean Chrétien? Les dix balles de golf symbolisent les dix provinces canayennes
Qu'est-ce ce que la sollicitation, a marmonné le directeur général des élections Marcel Blanchet? Le débat est ouvert. Vendre des billets de participation /1 000$ le couvert pour un souper-bénéfice d'appui à tel, tel ou tel autre parti politique, reconnu officiellement cela va de soi ne serait pas une activité de sollicitation. Ce n'est pas de la sollicitation, j'en conviens. ...Mais ça doit être un maudit bon lunch à 250 $ le hot-dog, servi par des hôtesses portant la fleur de lys québécoise ou la feuille d'érable canadienne juste une douzaine de pouces sous le nombril. Le ketchup Heinz est servi à volonté.
C'est comme le harcèlement sexuel. Qu'est-ce que le harcèlement sexuel? Si vous invitez votre secrétaire-exécutive à une soirée-rencontre, amicale, business is business, en déposant avec un clin d'oeil chaleureux un chèque certifié de 1000$ sur son bureau, ce n'est pas du harcèlement sexuel. Disons que mademoiselle y pense deux fois avant de répondre NON.
Parlons un peu maintenant du harcèlement politique. Si les politiciens (désireux de se faire élire) nous harcèlent sans relâche durant les 45 jours de la campagne électorale, essayant de nous convaincre de voter pour le parti politique X, Y ou Z, cela aussi ce n'est pas du harcèlement politique. C'est disons-le nous empoisonner avec des messages radiophoniques ou télévisuels. Je ne paierai jamais 1000$ pour entendre les conneries politiques généralisées.

Joyeux Noël Monsieur Charest.

Le bon Père Noël Jean Charest a commencé la distribution des cadeaux des Fêtes, dix jours avant l'arrivée de Jésus au Québec. Jean Charest alias Santa Claus avait plus de 4 milliards de dollars de subventions dans son sac à cadeaux. Les argents seront versés pour la recherche et le développement technologique des nouveaux produits en aluminium qui seront exportés mondialement par les travailleurs de l'Alcan. Les actionnaires encaisseront combien de dollars? Personne ne le sait. Personne n'a posé la question lors de l'annnonce du PM. L'or, la mire et l'encens, pour Alcan. On dirait un conte de Noël version 2006.

Le Chef du gouvernement du Québec a-t-il oublié que les employés du réseau de la santé doivent s'adapter à un décret gelant leurs salaires. Les médecins spécialistes crient famine. Ils demandent une augmentation de leurs honoraires de 44%.

Vivre à Arvida, aux abords de la maison-mère Alcan, n'est pas chose facile. Ah le camp, le pauvre camp des pauvres vraiment pauvres! On criera toujours "Au secours, Monsieur le Premier ministre".

À l'aide SVP! Bien accrochés aux tétines gouvernementales, les travailleurs revendiquent au nom du droit à l'allaitement quotidien.

Bombardier International a reçu elle aussi des milliards de dollars en subventions. L'entreprise, fier porte-étendard de l'industrie canadienne, se porte acquéreur d'usines aux quatre coins du monde. Les opérations de développement international de Bombardier sont financées à partir des mamelles gouvernementales canadiennes. Des cadeaux de Jean Chrétien, Paul Martin et Stephen Harper.

Détentrice d'un brevet de 20 ans, l'industrie pharmaceutique canadienne vend les petites granules, les onguents, les antibiotiques et les antidépresseurs, 50% plus cher aux contribuables. Les consommateurs de pilules doivent payer les frais de publicité, la mise en marché, les conférences scientifiques, les promotions dans les restaurant haut de gamme offerts aux agents-médecins distributeurs de pilules rouges ou blanches approuvées par le Foods and Drugs canadian.

Bill Gate, après avoir mis sur pied une Fondation caritative internationale, envoie les produits informatiques non vendus en Afrique, dans les pays du Tiers-Monde. Il vide ainsi les tablettes des produits passés mode, et regarni les étagères de nouveaux produits informatiques ultra-performants. Et, devinez quoi, Bill Gate ne paie jamais d'impôts après avoir joué le Santa Claus philanthrope.

Les gouvernements ne vérifient rien. Les plus "rapides", voire ici les voleurs professionnels, fouillent dans les coffres du trésor de l'État. Ils s'approvisionnent légalement. Les honorables payeurs de taxes doivent payer des taxes à qui de droit. Le programme du Parti Québécois a servi à l'enrichissement des promoteurs et gestionnaires des loteries et courses du Québec. Yes sir. Yes madame.

Une dernière pour conclure cette réflexion sur la générosité des gouvernements provinciaux et du gouvernement fédéral canadien. Nous payons deux fois le transport à l'achat des voitures motorisées neuves. Les premiers frais de transports sont cachés dans le prix de vente initial.
Pour l'achat d'un véhicule Toyota, vérification faite il y a deux mois, l'acheteur devait payer deux fois 1 140 $ pour les frais de transport, plus taxes. Donc, fallait payer 1 1 40 $, plus taxes une fois. Et ajouter 1 140 $ pour la double facturation. Le gouvernement du Québec ne bouge pas. Les services des impôts collectent deux fois les taxes fédérales et provinciales.

Je n'allongerai pas la réflection en parlant du modèle de gestion de la SAQ et du dossier du Mont-Orford. Les négociations avec les médecins spécialistes du Québec vont bon train, a expliqué le ministre Philippe Couillard. Quel cadeau de Noël le gouvernement du Québec offrira-t-il discrètement aux médecins spécialistes du Québec?

Joyeux Noël 2006 Monsieur Charest.

Il est mort comme un chien abandonné.


L'auteur de «Les héritiers de l'impérialisme romain» , publié en 2005, aux Éditions Louise Courteau, est mort comme un chien abandonné. Luttant simultanément trois cancers, cloué sur son lit de mort au 593 rue Olivier-Guimond, Pointe-Fortune, François-J. Lessard a demandé la présence d'un prêtre pour recevoir les derniers sacrements. Trois prêtres, fidèles l'Église romaine, n'ont pas répondu au 911 de François-J. Lessard. Ils ont choisi de ne pas se présenter chez François-J Lessard. Peut-être n'avaient-ils point digéré la lecture de l'œuvre-testament du "vieux tigre de la rue Saint-Jacques"?

Membre de la Société des Professeurs d'histoire du Québec, François-J. Lessard l'octogénaire parle courageusement dans son livre des erreurs de l'Église romaine. Il dévoile les agissements souventefois dégoûtants, sans oublier de commenter avec le verbe gidien le gros scandale financier de l'Église romaine, un "scandale qui décrit les agissements pas très catholiques du futur scandale des commandites version 2005.

Documents historiques à l'appui, François-J. Lessard explique que personne n'osait critiquer ROME. Plusieurs exactions ont été commises pour garder le contrôle administratif de l'institution religieuse trés lucrative. Les excommunications, les fourberies et le machiavélisme, étaient au menu. Avez-vous entendu parler en chaire du paiement de 4 milliards de lires versés dans les coffres de Rome? Les histoires révélées par François-J Lessard ressemblent à une saga épique pour conserver le Pouvoir. De plus, nous révèle Francois-J. Lessard, croyez-le ou non, les papes n'ont jamais été les successeurs de Pierre. Il serait très surprenant que «l'Obervatore romano», l'organe médiatique officiel du Vatican remette un Prix littéraire posthume au trigre de Pointe-fortune. Quelques amis pourraient déposer sur sa tombe une rose, un sabre et l'épée ayant appartenue à un soldat mort à Chateauguay. Il serait surprenant que l'establishment clérical romain lui remette un Prix littéraire bien mérité pour avoir décrit, documents officiels à l'appui, les agissements scabreux des vicaires apostoliques.

L'œuvre de François -J. Lessard parle aussi de la vocation papale, des intrigues discrètes où se mêlent et s'entre-mêlent argent, sexe et religion. François-J. Lessard n'a pas publié les photos où l'on voit les vicaires apostoliques qui jouaient nus à la cache-cache, les vicaires épiscopaux ne portaient ni combines à manches longues ni caleçons. Ils jouaient ardemment avec les concubines qui passaient par la porte arrière pour offrir divertissements et jeux amoureux aux dignitaires de l'Église romaine. J'ai vu personnellement les photos non publiées chez François-J. Lessard. Les combines et les malversations de l'Église de Rome, dévoilées par le "vieux tigre de la rue Saint-Jacques" qui, un jour, avait presque réussi à ébranler les colonnes du temple de la haute finance canadienne, ont fait beaucoup jaser ceux qui ont lu «Les héritiers de l'impérialisme romain».

François-J. Lessard a toujours dit oui à l'Église catholique. Il a toujours dit NON à l'Église romaine! Il me disait sa fierté d'avoir voté OUI aux référendums de 1980 et 1995. J'ai oublié de lui demander s'il comparait l'Église romaine au gouvernement canadien. Il aurait probablement sorti le fusil XV11 siècle muni d'une épée rouillée pour chasser les "voleurs" du temple.

Comme Che Guevara, François, tu es de ceux qui savent risquer leur peau pour démontrer leurs vérités. Démocrate, tu as toujours respecté le droit aux politiciens de commander des discours pour les déclarations ministérielles.

Tu n'as jamais tremblé devant les tigres de papier parce que les rugissements de François-J. Lessard ébranlaient les politiciens vauriens.

Trois fois salut François!

P.S. - Si tu rencontres Félix Leclerc, là-haut, dis-lui... Ne dis rien, François. Les vaut rien ne peuvent pas concevoir la vérité.

Nous pouvons lire gravé sur le monument funéraire:

"TOI,
tu as toute ta vie semé les idées.
Cultivé la mémoire,
émondé les idées reçues,
planté cent fois le drapeau,
éroché les sols les plus résistants,
affronté aussi plus d'un vent,
brassé, labouré, pioché!
Un sol riche.
Le soleil a réchauffé.
L'eau a vivifié.
Des fleurs ont poussé. Différentes! Uniques!
Mais toutes ont dans leur parfum une odeur de LIBERTÉ!
Ce s'rait-t'y à cause du jardinier".

Ta fille Louise.

Le Roi Stéphane affrontera le Roi Stephen.

Le nouveau Roi libéral Stéphane Dion a plaçé ses pions sur l'échiquier canadien. Il croit être prêt pour la prochaine partie d'échecs contre Stephen Harper, lui-même Grand champion international du 2ième Tounoi d'échecs irako-afghanistanais. Georges W. Bush dirige le tournoi de Washington avec un télé-avertisseur qui clignote sans arrêt lorsqu''il détecte électroniquement talibans et terroristes. Le télé-avertisseur démasque les bébés terroristes au berceau de moins de six mois. Le repérage électronique des bébés terroristes active le système d'alarme de la CIA, le bidule de l'Agence Intelligente américano-canadienne. Stephen Harper a fait l'acquisition conjointement avec George War Bush du nouveau bidule anti-terroriste qui révélera les futurs terroristes avant la conception in-utéro. Le nouveau gadget anti-terroriste coutera plus de 4 milliards US aux contribuables.

Les pions sont certes utiles aux échecs. En démocratie, les électeurs sont les pions indispensables au financement des activités militaires et politiques. Pour jouer gagnant aux échecs, le Roi Stéphane Dion utilisera-t-il la vieille Reine Sheila Copps, la Reine du Déferlement des drapeaux canadiens, vingt-quatre heures avant le référendum de 1995? Le Roi Stéphane sera-t-il secondé par les cavaliers André Boislair, estafette libéralo-indépendantiste, et M. Jean Chrétien, ex-Premier ministre, qui n'a pas "commandé" ni "dirigé" le scandale des commandites, selon les conclusions du Juge Gommery qui n'avait pas le mandat (voire interdiction) d'examiner à la loupe tous les éléments du dossier?
Pour les pièces "Fous du roi" que pensez-vous du duo Dryden-Ignatieff?
Pour les deux tours protectrices qui ferment l'extrême-droite (tour plaçée à la doite) et l'extrême-gauche, tour plaçée à la gauche de l'échiquier, que ne choisirions-nous pas pensez-vo la "très très très jolie", blonde et millionnaire, Bélinda Stronach, la députée transfuge conservatrice convertie aux valeurs libérales canadiennes qui a fait le tour de la Chambre des Communes?
Je passe mon tour. Je vous laisse choisir la "deuxième tour" qui secondera le Roi Stéphane.

Dis, on pourrait-t'y pas choisir la future Reine du Carnaval de Rivière-Beaudette? Que pensez-vous de cette suggestion conne qu'on n'a pas tous les jours le privilège d'examiner de près? .


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